C'est dans un message sur son mur publique, il y a 1 heure que Nadir Dendoune a annoncé son retour à la maison. A titre personnel, j'aimerai qu'on n'oublie pas le couple qui a hébergé Nadir. Ce couple n'est pas sorti de l'auberge et pour lui, l'enquête n'est pas terminée . Lien vers le message que voici :
Deux semaines après avoir été libéré sous
caution, et après 23 jours d'emprisonnement, je rentre chez moi, à
l'Ile-Saint-Denis. Ouf...Le juge a clos l'affaire, aucune charge n'est
retenue...Je vais enfin retrouver les miens qui m'ont tant manqués. Je
suis libre, encore du mal à le croire. Je suis libre, grâce à vous.
Grâce à votre énergie, à votre entêtement. Grâce à votre force. Parce
que je sais maintenant qu'il a fallu
vous battre comme des lions pour obtenir ma libération. Vous n'avez rien
lâché! Et c'est tout ce que j'ai envie de retenir, le reste m'est égal.
Je ne retiens que toute cette belle solidarité qui s'est créée autour
de ma famille. Tout cela, je ne l'oublierai jamais. Je ne savais pas que
mon sort et ma sale gueule pouvaient en inquiéter autant et je vous
promets d'être digne de tout cet amour que vous venez de me témoigner.
J'aimerais remercier toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés
pour ma libération. Vous êtes tellement nombreux et je crains d'en
oublier...
Je remercie du fond du coeur ma famille unie et costaud, le comité de soutien (impressionnant la manière dont ils ont oeuvré, un travail à temps plein), mes amis, les moches et les très moches, les autorités françaises en Irak (l'ambassadeur et le consul, deux gars formidables que j'embrasse très fort), le Quai d'Orsay à Paris, Reporters Sans Frontières, Le Monde Diplomatique et Le Courrier de l'Atlas, et mes collègues journalistes (merci à toutes celles et ceux qui ont pris la peine de relayer l'information), les syndicats de journalistes français, les journalistes irakiens (dont je salue ici le courage exemplaire), la Seine-Saint-Denis, le 93 (un département solidaire, la démonstration a été faite), toutes les banlieues françaises (si décriées, là les frangins vous avez assuré!) mais aussi les amis de province, les responsables politiques français, (tous de gauche!), toutes les personnalités qui ont publiquement exigé ma libération, l'Académie Albert Londres et les 22000 personnes qui ont signé la pétition demandant ma libération. Sans vous tous, je serais encore à croupir à la prison centrale de Bagdad. C'est donc avec soulagement que je rentre au bercail mais aussi avec beaucoup de tristesse en pensant à tous ces milliers de prisonniers irakiens qui n'ont ni la chance d'être journaliste, ni la chance d'être Français et dont le sort n'intéresse malheureusement pas grand monde. Je tiens à remercier mes compagnons de cellule: vous m'avez nourri, habillé, mais vous m'avez surtout apporté un soutien comme il est pas permis de le faire. Je n'oublierai jamais tout ce vous avez fait pour moi. Je n'ai pas pu vous dire au revoir l'autre jour, alors je le fais ici. Je vous aime pour de bon les frangins et j'espère pouvoir vous revoir un jour.
Je remercie du fond du coeur ma famille unie et costaud, le comité de soutien (impressionnant la manière dont ils ont oeuvré, un travail à temps plein), mes amis, les moches et les très moches, les autorités françaises en Irak (l'ambassadeur et le consul, deux gars formidables que j'embrasse très fort), le Quai d'Orsay à Paris, Reporters Sans Frontières, Le Monde Diplomatique et Le Courrier de l'Atlas, et mes collègues journalistes (merci à toutes celles et ceux qui ont pris la peine de relayer l'information), les syndicats de journalistes français, les journalistes irakiens (dont je salue ici le courage exemplaire), la Seine-Saint-Denis, le 93 (un département solidaire, la démonstration a été faite), toutes les banlieues françaises (si décriées, là les frangins vous avez assuré!) mais aussi les amis de province, les responsables politiques français, (tous de gauche!), toutes les personnalités qui ont publiquement exigé ma libération, l'Académie Albert Londres et les 22000 personnes qui ont signé la pétition demandant ma libération. Sans vous tous, je serais encore à croupir à la prison centrale de Bagdad. C'est donc avec soulagement que je rentre au bercail mais aussi avec beaucoup de tristesse en pensant à tous ces milliers de prisonniers irakiens qui n'ont ni la chance d'être journaliste, ni la chance d'être Français et dont le sort n'intéresse malheureusement pas grand monde. Je tiens à remercier mes compagnons de cellule: vous m'avez nourri, habillé, mais vous m'avez surtout apporté un soutien comme il est pas permis de le faire. Je n'oublierai jamais tout ce vous avez fait pour moi. Je n'ai pas pu vous dire au revoir l'autre jour, alors je le fais ici. Je vous aime pour de bon les frangins et j'espère pouvoir vous revoir un jour.
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