J'ai laissé un commentaire à l'article qui m'a plu pour répondre aux éternels et jamais fatigués détracteurs qui sont incapables de se remettre en cause ou qui refusent de voir la réalité des problèmes mais qui sont très imaginatifs quand il s'agit d'injurier. .
Mon commentaire qu'on retrouve dans l'article :
Je ne suis pas l'auteur de cet article mais j'aurai pu en être le
signataire et je suis algérien et au lieu d'insulter, prenez un miroir
et regardez vous bien dedans. L'attitude des Algériens et pas seulement
d'eux mais aussi de beaucoup d'autres Maghrébins ont fait du Qatar leur
bête noire et cet état d'esprit touche même les Maghrébins de France. Il
y a quelques années quand les pays du golfe claquaient leur fric dans
les jeux ou dans des placements à l'étranger, ça hurlait fort sous le
guitoune et maintenant que les pays du golfe veulent réaliser des
placements dans des projets en banlieue ou dans les pays du maghreb,
tout le monde crie au danger. Je n'ai jamais vu autant de Schizophrénie
au sein d'une population. Si au moins, personne ne se plaignait, si au
moins , nous étions capable avec nos milliards de faire juste un petit peu moins bien. non seulement, nous sommes nuls mais en plus, nous avons le toupet de critiquer.
Voilà et je signe de mon prénom et de mon nom et je n'emmerde personne parce que nous avons tous droit à l'erreur même si je trouve réellement dommage ces critiques qui mettent au même niveau l'état sioniste et le Qatar. Je trouve encore plus dommage de voir les même critiquer le Qatar et glorifier le criminel de guerre bashar el assad ou le petit chef du régime iranien. Bien triste à voir le peuple algérien mais il ne lui est pas interdit de balayer devant sa porte et de demander des comptes à ceux qui tirent les ficelles et elles sont grosses:
Voilà et je signe de mon prénom et de mon nom et je n'emmerde personne parce que nous avons tous droit à l'erreur même si je trouve réellement dommage ces critiques qui mettent au même niveau l'état sioniste et le Qatar. Je trouve encore plus dommage de voir les même critiquer le Qatar et glorifier le criminel de guerre bashar el assad ou le petit chef du régime iranien. Bien triste à voir le peuple algérien mais il ne lui est pas interdit de balayer devant sa porte et de demander des comptes à ceux qui tirent les ficelles et elles sont grosses:
Le lien qui mène vers l'article: http://www.algerie-focus.com/blog/2013/02/24/bien-sur-cest-toujours-la-faute-du-qatar/
Et l'article sans les commentaires:
Et l'article sans les commentaires:
Le Qatar, c’est le diable en personne. En Algérie, on le maudit, on l’invoque en permanence pour expliquer tel ou tel complot. Le Qatar, c’est l’incarnation par excellence de la « complotite aigüe » dans l’esprit Algérien. Et bien sûr, tout ce qui nous arrive comme problème, c’est à cause de ce satanique petit émirat qui manipule tout le monde avec sa célèbre chaîne de télévision, une araignée médiatique, Al-Ajazeera. Petit par la géographie, mais grand par la roublardise diplomatique, la ruse politique et la bonne exploitation de la richesse économique, le Qatar gêne et dérange les Algériens qui ne comprennent pas comment leur pays, le plus grand pays d’Afrique, n’arrive même pas à réaliser le un dixième de ce que ce petit pays a réussi à faire ces dernières années.
Mais au lieu de se remettre en cause et de faire une auto-critique, les Algériens s’acharnent et diabolisent l’autre, cet autre accusé de tous les maux : financement du terrorisme, du djihadisme, des mouvements islamistes, soutien aux fanatiques, etc., les arguments ne manquent jamais pour obscurcir l’image de ce pays arabe qui serait à l’origine de toutes les révoltes, ou plutôt les évènements regrettables pour reprendre la terminologie de la presse algérienne, qui secoue le Monde Arabe depuis plus de deux ans. Le Qatar, ce méchant pays est au coeur d’un nouveau discours médiatique et politique qui joue volontiers sur la peur, l’angoisse et l’inquiétude. Méfiez-vous de cet ogre qui menace d’aspirer votre âme, et faites cause commune avec vos autorités qui vous protégeront contre le danger. Voici le message subliminal de ce discours diabolisant. Mais, justement, ces mêmes autorités brillent par leur absence lorsqu’il s’agit de protéger l’Algérie contre la dépravation financière, la dépendance économique et les inégalités sociales. Mais quelle est exactement la responsabilité du Qatar dans la décadence morale, économique et politique que vit l’Algérie depuis des années ? Le Qatar est-il l’importateur de la corruption en Algérie ? Tous ces scandales de détournements des deniers publics et ces affaires de pots-de-vins sont-ils une invention d’Al-Jazeera ? Et la dilapidation de la richesse nationale, les injustices sociales, le chômage massif et la précarité des jeunes, la violence à l’égard des femmes, les kidnappings d’enfants, les dégâts des intempéries, tous ces problèmes ont-ils été imposés à l’Algérie par l’Émir du Qatar ?
Les tenants de la diabolisation ne répondent guère à ces questions. Ils se contentent comme toujours de répandre des théories politiques qu’ils ne prennent même pas le temps de bien analyser. Que le Qatar joue un rôle géostratégique controversé, et même dangereux, cela ne constitue nullement une découverte extra-ordinaire. Toute puissance régionale tente de défendre ses intérêts au détriment de ses voisins. Toute puissance émergente dispose de son agenda pour propager son influence. Le Qatar n’a pas inventé le soft power. Il se contente juste de tirer avantage de sa situation financière pour gagner une place sur l’échiquier mondial. Le Qatar entre dans le capital des grandes entreprises internationales pour imposer ses choix alors que l’Algérie fait fuir avec sa bureaucratie et sa mauvaise gestion les investisseurs. Le Qatar organise une Coupe du Monde tandis qu’en Algérie, nous n’avons même pas encore un stade avec une pelouse digne de ce nom. Et lorsque les villes algériennes tombent dans la déchéance urbanistique, le Qatar modernise ses villes et offrent à sa population des équipements publics de qualité. Oui, le Qatar aspire à devenir une puissance et il le démontre chaque jour. Il faut certainement s’en méfier. Surtout dans un pays comme l’Algérie, où les bras sont toujours croisés et les langues bien pendues…
Mais au lieu de se remettre en cause et de faire une auto-critique, les Algériens s’acharnent et diabolisent l’autre, cet autre accusé de tous les maux : financement du terrorisme, du djihadisme, des mouvements islamistes, soutien aux fanatiques, etc., les arguments ne manquent jamais pour obscurcir l’image de ce pays arabe qui serait à l’origine de toutes les révoltes, ou plutôt les évènements regrettables pour reprendre la terminologie de la presse algérienne, qui secoue le Monde Arabe depuis plus de deux ans. Le Qatar, ce méchant pays est au coeur d’un nouveau discours médiatique et politique qui joue volontiers sur la peur, l’angoisse et l’inquiétude. Méfiez-vous de cet ogre qui menace d’aspirer votre âme, et faites cause commune avec vos autorités qui vous protégeront contre le danger. Voici le message subliminal de ce discours diabolisant. Mais, justement, ces mêmes autorités brillent par leur absence lorsqu’il s’agit de protéger l’Algérie contre la dépravation financière, la dépendance économique et les inégalités sociales. Mais quelle est exactement la responsabilité du Qatar dans la décadence morale, économique et politique que vit l’Algérie depuis des années ? Le Qatar est-il l’importateur de la corruption en Algérie ? Tous ces scandales de détournements des deniers publics et ces affaires de pots-de-vins sont-ils une invention d’Al-Jazeera ? Et la dilapidation de la richesse nationale, les injustices sociales, le chômage massif et la précarité des jeunes, la violence à l’égard des femmes, les kidnappings d’enfants, les dégâts des intempéries, tous ces problèmes ont-ils été imposés à l’Algérie par l’Émir du Qatar ?
Les tenants de la diabolisation ne répondent guère à ces questions. Ils se contentent comme toujours de répandre des théories politiques qu’ils ne prennent même pas le temps de bien analyser. Que le Qatar joue un rôle géostratégique controversé, et même dangereux, cela ne constitue nullement une découverte extra-ordinaire. Toute puissance régionale tente de défendre ses intérêts au détriment de ses voisins. Toute puissance émergente dispose de son agenda pour propager son influence. Le Qatar n’a pas inventé le soft power. Il se contente juste de tirer avantage de sa situation financière pour gagner une place sur l’échiquier mondial. Le Qatar entre dans le capital des grandes entreprises internationales pour imposer ses choix alors que l’Algérie fait fuir avec sa bureaucratie et sa mauvaise gestion les investisseurs. Le Qatar organise une Coupe du Monde tandis qu’en Algérie, nous n’avons même pas encore un stade avec une pelouse digne de ce nom. Et lorsque les villes algériennes tombent dans la déchéance urbanistique, le Qatar modernise ses villes et offrent à sa population des équipements publics de qualité. Oui, le Qatar aspire à devenir une puissance et il le démontre chaque jour. Il faut certainement s’en méfier. Surtout dans un pays comme l’Algérie, où les bras sont toujours croisés et les langues bien pendues…
Le
Qatar, c’est le diable en personne. En Algérie, on le maudit, on
l’invoque en permanence pour expliquer tel ou tel complot. Le Qatar,
c’est l’incarnation par excellence de la « complotite aïgue » dans
l’esprit Algérien. Et bien sûr, tout ce qui nous arrive comme problème,
c’est à cause de ce satanique petit émirat qui manipule tout le monde
avec sa célèbre chaîne de télévision, une araignée médiatique,
Al-Ajazeera. Petit par la géographie, mais grand par la roublardise
diplomatique, la ruse politique et la bonne exploitation de la richesse
économique, le Qatar gêne et dérange les Algériens qui ne comprennent
pas comment leur pays, le plus grand pays d’Afrique, n’arrive même pas à
réaliser le un dixième de ce que ce petit pays a réussi à faire ces
dernières années.
Mais au lieu de se remettre en cause et
de faire une auto-critique, les Algériens s’acharnent et diabolisent
l’autre, cet autre accusé de tous les maux : financement du terrorisme,
du djihadisme, des mouvements islamistes, soutien aux fanatiques, etc.,
les arguments ne manquent jamais pour obscurcir l’image de ce pays arabe
qui serait à l’origine de toutes les révoltes, ou plutôt les évènements
regrettables pour reprendre la terminologie de la presse algérienne,
qui secoue le Monde Arabe depuis plus de deux ans. Le Qatar, ce méchant
pays est au coeur d’un nouveau discours médiatique et politique qui
joue volontiers sur la peur, l’angoisse et l’inquiétude. Méfiez-vous de
cet ogre qui menace d’aspirer votre âme, et faites cause commune avec
vos autorités qui vous protégeront contre le danger. Voici le message
subliminal de ce discours diabolisant. Mais, justement, ces mêmes
autorités brillent par leur absence lorsqu’il s’agit de protéger
l’Algérie contre la dépravation financière, la dépendance économique et
les inégalités sociales. Mais quelle est exactement la responsabilité du
Qatar dans la décadence morale, économique et politique que vit
l’Algérie depuis des années ? Le Qatar est-il l’importateur de la
corruption en Algérie ? Tous ces scandales de détournements des deniers
publics et ces affaires de pots-de-vins sont-ils une invention
d’Al-Jazeera ? Et la dilapidation de la richesse nationale, les
injustices sociales, le chômage massif et la précarité des jeunes, la
violence à l’égard des femmes, les kidnappings d’enfants, les dégâts des
intempéries, tous ces problèmes ont-ils été imposés à l’Algérie
par l’Émir du Qatar ?
Les tenants de la diabolisation ne
répondent guère à ces questions. Ils se contentent comme toujours de
répandre des théories politiques qu’ils ne prennent même pas le temps de
bien analyser. Que le Qatar joue un rôle géostratégique controversé, et
même dangereux, cela ne constitue nullement une découverte
extra-ordinaire. Toute puissance régionale tente de défendre ses
intérêts au détriment de ses voisins. Toute puissance émergente dispose
de son agenda pour propager son influence. Le Qatar n’a pas inventé le
soft power. Il se contente juste de tirer avantage de sa situation
financière pour gagner une place sur l’échiquier mondial. Le Qatar entre
dans le capital des grandes entreprises internationales pour imposer
ses choix alors que l’Algérie fait fuir avec sa bureaucratie et sa
mauvaise gestion les investisseurs. Le Qatar organise une Coupe du Monde
tandis qu’en Algérie, nous n’avons même pas encore un stade avec une
pelouse digne de ce nom. Et lorsque les villes algériennes tombent dans
la déchéance urbanistique, le Qatar modernise ses villes et offrent à sa
population des équipements publics de qualité. Oui, le Qatar aspire à
devenir une puissance et il le démontre chaque jour. Il faut
certainement s’en méfier. Surtout dans un pays comme l’Algérie, où les
bras sont toujours croisés et les langues bien pendues…
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Qatar, c’est le diable en personne. En Algérie, on le maudit, on
l’invoque en permanence pour expliquer tel ou tel complot. Le Qatar,
c’est l’incarnation par excellence de la « complotite aïgue » dans
l’esprit Algérien. Et bien sûr, tout ce qui nous arrive comme problème,
c’est à cause de ce satanique petit émirat qui manipule tout le monde
avec sa célèbre chaîne de télévision, une araignée médiatique,
Al-Ajazeera. Petit par la géographie, mais grand par la roublardise
diplomatique, la ruse politique et la bonne exploitation de la richesse
économique, le Qatar gêne et dérange les Algériens qui ne comprennent
pas comment leur pays, le plus grand pays d’Afrique, n’arrive même pas à
réaliser le un dixième de ce que ce petit pays a réussi à faire ces
dernières années.
Mais au lieu de se remettre en cause et
de faire une auto-critique, les Algériens s’acharnent et diabolisent
l’autre, cet autre accusé de tous les maux : financement du terrorisme,
du djihadisme, des mouvements islamistes, soutien aux fanatiques, etc.,
les arguments ne manquent jamais pour obscurcir l’image de ce pays arabe
qui serait à l’origine de toutes les révoltes, ou plutôt les évènements
regrettables pour reprendre la terminologie de la presse algérienne,
qui secoue le Monde Arabe depuis plus de deux ans. Le Qatar, ce méchant
pays est au coeur d’un nouveau discours médiatique et politique qui
joue volontiers sur la peur, l’angoisse et l’inquiétude. Méfiez-vous de
cet ogre qui menace d’aspirer votre âme, et faites cause commune avec
vos autorités qui vous protégeront contre le danger. Voici le message
subliminal de ce discours diabolisant. Mais, justement, ces mêmes
autorités brillent par leur absence lorsqu’il s’agit de protéger
l’Algérie contre la dépravation financière, la dépendance économique et
les inégalités sociales. Mais quelle est exactement la responsabilité du
Qatar dans la décadence morale, économique et politique que vit
l’Algérie depuis des années ? Le Qatar est-il l’importateur de la
corruption en Algérie ? Tous ces scandales de détournements des deniers
publics et ces affaires de pots-de-vins sont-ils une invention
d’Al-Jazeera ? Et la dilapidation de la richesse nationale, les
injustices sociales, le chômage massif et la précarité des jeunes, la
violence à l’égard des femmes, les kidnappings d’enfants, les dégâts des
intempéries, tous ces problèmes ont-ils été imposés à l’Algérie
par l’Émir du Qatar ?
Les tenants de la diabolisation ne
répondent guère à ces questions. Ils se contentent comme toujours de
répandre des théories politiques qu’ils ne prennent même pas le temps de
bien analyser. Que le Qatar joue un rôle géostratégique controversé, et
même dangereux, cela ne constitue nullement une découverte
extra-ordinaire. Toute puissance régionale tente de défendre ses
intérêts au détriment de ses voisins. Toute puissance émergente dispose
de son agenda pour propager son influence. Le Qatar n’a pas inventé le
soft power. Il se contente juste de tirer avantage de sa situation
financière pour gagner une place sur l’échiquier mondial. Le Qatar entre
dans le capital des grandes entreprises internationales pour imposer
ses choix alors que l’Algérie fait fuir avec sa bureaucratie et sa
mauvaise gestion les investisseurs. Le Qatar organise une Coupe du Monde
tandis qu’en Algérie, nous n’avons même pas encore un stade avec une
pelouse digne de ce nom. Et lorsque les villes algériennes tombent dans
la déchéance urbanistique, le Qatar modernise ses villes et offrent à sa
population des équipements publics de qualité. Oui, le Qatar aspire à
devenir une puissance et il le démontre chaque jour. Il faut
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Qatar, c’est le diable en personne. En Algérie, on le maudit, on
l’invoque en permanence pour expliquer tel ou tel complot. Le Qatar,
c’est l’incarnation par excellence de la « complotite aïgue » dans
l’esprit Algérien. Et bien sûr, tout ce qui nous arrive comme problème,
c’est à cause de ce satanique petit émirat qui manipule tout le monde
avec sa célèbre chaîne de télévision, une araignée médiatique,
Al-Ajazeera. Petit par la géographie, mais grand par la roublardise
diplomatique, la ruse politique et la bonne exploitation de la richesse
économique, le Qatar gêne et dérange les Algériens qui ne comprennent
pas comment leur pays, le plus grand pays d’Afrique, n’arrive même pas à
réaliser le un dixième de ce que ce petit pays a réussi à faire ces
dernières années.
Mais au lieu de se remettre en cause et
de faire une auto-critique, les Algériens s’acharnent et diabolisent
l’autre, cet autre accusé de tous les maux : financement du terrorisme,
du djihadisme, des mouvements islamistes, soutien aux fanatiques, etc.,
les arguments ne manquent jamais pour obscurcir l’image de ce pays arabe
qui serait à l’origine de toutes les révoltes, ou plutôt les évènements
regrettables pour reprendre la terminologie de la presse algérienne,
qui secoue le Monde Arabe depuis plus de deux ans. Le Qatar, ce méchant
pays est au coeur d’un nouveau discours médiatique et politique qui
joue volontiers sur la peur, l’angoisse et l’inquiétude. Méfiez-vous de
cet ogre qui menace d’aspirer votre âme, et faites cause commune avec
vos autorités qui vous protégeront contre le danger. Voici le message
subliminal de ce discours diabolisant. Mais, justement, ces mêmes
autorités brillent par leur absence lorsqu’il s’agit de protéger
l’Algérie contre la dépravation financière, la dépendance économique et
les inégalités sociales. Mais quelle est exactement la responsabilité du
Qatar dans la décadence morale, économique et politique que vit
l’Algérie depuis des années ? Le Qatar est-il l’importateur de la
corruption en Algérie ? Tous ces scandales de détournements des deniers
publics et ces affaires de pots-de-vins sont-ils une invention
d’Al-Jazeera ? Et la dilapidation de la richesse nationale, les
injustices sociales, le chômage massif et la précarité des jeunes, la
violence à l’égard des femmes, les kidnappings d’enfants, les dégâts des
intempéries, tous ces problèmes ont-ils été imposés à l’Algérie
par l’Émir du Qatar ?
Les tenants de la diabolisation ne
répondent guère à ces questions. Ils se contentent comme toujours de
répandre des théories politiques qu’ils ne prennent même pas le temps de
bien analyser. Que le Qatar joue un rôle géostratégique controversé, et
même dangereux, cela ne constitue nullement une découverte
extra-ordinaire. Toute puissance régionale tente de défendre ses
intérêts au détriment de ses voisins. Toute puissance émergente dispose
de son agenda pour propager son influence. Le Qatar n’a pas inventé le
soft power. Il se contente juste de tirer avantage de sa situation
financière pour gagner une place sur l’échiquier mondial. Le Qatar entre
dans le capital des grandes entreprises internationales pour imposer
ses choix alors que l’Algérie fait fuir avec sa bureaucratie et sa
mauvaise gestion les investisseurs. Le Qatar organise une Coupe du Monde
tandis qu’en Algérie, nous n’avons même pas encore un stade avec une
pelouse digne de ce nom. Et lorsque les villes algériennes tombent dans
la déchéance urbanistique, le Qatar modernise ses villes et offrent à sa
population des équipements publics de qualité. Oui, le Qatar aspire à
devenir une puissance et il le démontre chaque jour. Il faut
certainement s’en méfier. Surtout dans un pays comme l’Algérie, où les
bras sont toujours croisés et les langues bien pendues…
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Qatar, c’est le diable en personne. En Algérie, on le maudit, on
l’invoque en permanence pour expliquer tel ou tel complot. Le Qatar,
c’est l’incarnation par excellence de la « complotite aïgue » dans
l’esprit Algérien. Et bien sûr, tout ce qui nous arrive comme problème,
c’est à cause de ce satanique petit émirat qui manipule tout le monde
avec sa célèbre chaîne de télévision, une araignée médiatique,
Al-Ajazeera. Petit par la géographie, mais grand par la roublardise
diplomatique, la ruse politique et la bonne exploitation de la richesse
économique, le Qatar gêne et dérange les Algériens qui ne comprennent
pas comment leur pays, le plus grand pays d’Afrique, n’arrive même pas à
réaliser le un dixième de ce que ce petit pays a réussi à faire ces
dernières années.
Mais au lieu de se remettre en cause et
de faire une auto-critique, les Algériens s’acharnent et diabolisent
l’autre, cet autre accusé de tous les maux : financement du terrorisme,
du djihadisme, des mouvements islamistes, soutien aux fanatiques, etc.,
les arguments ne manquent jamais pour obscurcir l’image de ce pays arabe
qui serait à l’origine de toutes les révoltes, ou plutôt les évènements
regrettables pour reprendre la terminologie de la presse algérienne,
qui secoue le Monde Arabe depuis plus de deux ans. Le Qatar, ce méchant
pays est au coeur d’un nouveau discours médiatique et politique qui
joue volontiers sur la peur, l’angoisse et l’inquiétude. Méfiez-vous de
cet ogre qui menace d’aspirer votre âme, et faites cause commune avec
vos autorités qui vous protégeront contre le danger. Voici le message
subliminal de ce discours diabolisant. Mais, justement, ces mêmes
autorités brillent par leur absence lorsqu’il s’agit de protéger
l’Algérie contre la dépravation financière, la dépendance économique et
les inégalités sociales. Mais quelle est exactement la responsabilité du
Qatar dans la décadence morale, économique et politique que vit
l’Algérie depuis des années ? Le Qatar est-il l’importateur de la
corruption en Algérie ? Tous ces scandales de détournements des deniers
publics et ces affaires de pots-de-vins sont-ils une invention
d’Al-Jazeera ? Et la dilapidation de la richesse nationale, les
injustices sociales, le chômage massif et la précarité des jeunes, la
violence à l’égard des femmes, les kidnappings d’enfants, les dégâts des
intempéries, tous ces problèmes ont-ils été imposés à l’Algérie
par l’Émir du Qatar ?
Les tenants de la diabolisation ne
répondent guère à ces questions. Ils se contentent comme toujours de
répandre des théories politiques qu’ils ne prennent même pas le temps de
bien analyser. Que le Qatar joue un rôle géostratégique controversé, et
même dangereux, cela ne constitue nullement une découverte
extra-ordinaire. Toute puissance régionale tente de défendre ses
intérêts au détriment de ses voisins. Toute puissance émergente dispose
de son agenda pour propager son influence. Le Qatar n’a pas inventé le
soft power. Il se contente juste de tirer avantage de sa situation
financière pour gagner une place sur l’échiquier mondial. Le Qatar entre
dans le capital des grandes entreprises internationales pour imposer
ses choix alors que l’Algérie fait fuir avec sa bureaucratie et sa
mauvaise gestion les investisseurs. Le Qatar organise une Coupe du Monde
tandis qu’en Algérie, nous n’avons même pas encore un stade avec une
pelouse digne de ce nom. Et lorsque les villes algériennes tombent dans
la déchéance urbanistique, le Qatar modernise ses villes et offrent à sa
population des équipements publics de qualité. Oui, le Qatar aspire à
devenir une puissance et il le démontre chaque jour. Il faut
certainement s’en méfier. Surtout dans un pays comme l’Algérie, où les
bras sont toujours croisés et les langues bien pendues…
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