Une ressortissante béninoise en voie d'expulsion après le décès de son conjoint français.
Elisabeth, resssortissante béninoise, se marie avec Claude, ressortissant français le 16 octobre 2005 et obtient un titre de séjour temporaire « vie privée et familiale » en qualité de conjoint de français.
Ce titre de séjour est renouvelé une première fois au mois de novembre 2006. Quelques mois plus tard, Claude découvre qu'il est atteint d'un cancer. Il décède le 3 octobre 2007.
Elisabeth, qui vient de déposer une nouvelle demande de renouvellement de son titre de séjour, informe l'administration de ce décès. Trois semaines plus tard, elle reçoit un refus de séjour accompagné d'une mesure d'éloignement. Le préfet de l'Indre-et-Loire lui écrit que « même si la rupture de communauté de vie résulte malheureusement du décès du conjoint français, l’administration ne peut renouveler le titre de séjour sollicité ».
Elisabeth est parfaitement intégrée en France. Elle est titulaire d'un CDI en qualité d'agent d'entretien et possède un logement à son nom.
Jeudi 3 avril, elle a été interpellée à son domicile par les services de police et conduite au centre de rétention en vue de son expulsion qui doit intervenir dans les prochains jours.
Elisabeth a été libérée et assignée à résidence dans l'après midi du 3 par le Juge des Libertés. Mais son expulsion, qui reste en vigueur, doit intervenir dans les prochains jours.
Nous, signataires de la présente pétition, nous associons aux Amoureux au ban public :
pour refuser que des étrangers mariés à des ressortissants français soient expulsés après le décès de leur conjoint au mépris des principes élémentaires d'humanité et de justice.
pour exiger la libération immédiate d'Elisabeth et le renouvellement de son titre de séjour
pour dénoncer la politique d'éloignement aveugle et inhumaine du gouvernement
Signez la pétition (ICI).
Elisabeth, resssortissante béninoise, se marie avec Claude, ressortissant français le 16 octobre 2005 et obtient un titre de séjour temporaire « vie privée et familiale » en qualité de conjoint de français.
Ce titre de séjour est renouvelé une première fois au mois de novembre 2006. Quelques mois plus tard, Claude découvre qu'il est atteint d'un cancer. Il décède le 3 octobre 2007.
Elisabeth, qui vient de déposer une nouvelle demande de renouvellement de son titre de séjour, informe l'administration de ce décès. Trois semaines plus tard, elle reçoit un refus de séjour accompagné d'une mesure d'éloignement. Le préfet de l'Indre-et-Loire lui écrit que « même si la rupture de communauté de vie résulte malheureusement du décès du conjoint français, l’administration ne peut renouveler le titre de séjour sollicité ».
Elisabeth est parfaitement intégrée en France. Elle est titulaire d'un CDI en qualité d'agent d'entretien et possède un logement à son nom.
Jeudi 3 avril, elle a été interpellée à son domicile par les services de police et conduite au centre de rétention en vue de son expulsion qui doit intervenir dans les prochains jours.
Elisabeth a été libérée et assignée à résidence dans l'après midi du 3 par le Juge des Libertés. Mais son expulsion, qui reste en vigueur, doit intervenir dans les prochains jours.
Nous, signataires de la présente pétition, nous associons aux Amoureux au ban public :
pour refuser que des étrangers mariés à des ressortissants français soient expulsés après le décès de leur conjoint au mépris des principes élémentaires d'humanité et de justice.
pour exiger la libération immédiate d'Elisabeth et le renouvellement de son titre de séjour
pour dénoncer la politique d'éloignement aveugle et inhumaine du gouvernement
Signez la pétition (ICI).
2 commentaires:
Pour une nation qui prétend être le berceau des droits de l'homme, je trouve le sort infligé à cette pauvre dame tout simplement consternant. C'est triste...
Et encore, je n'écris pas tout sinon je remplirais des pages. aujourd'hui un sans papier s'est tué en tentant d'échapper aux forces de l'ordre.
La chasse est ouverte. On demande aux préfets de faire du chiffre alors comme au temps de vichy, ils s'exécutent. Ce sont des fonctionnaires, on ne leur demande pas de réfléchir mais d'obéir aux ordres. en échange de cette obéissance aveugle, ils reçoivent leur salaire.
On a condamné il y a quelques années un ancien préfet pour avoir fait exactement la même chose 65 ans avant. Aujourd'hui on répète que c'est différent. différent peut être pour l'éxécutant mais pas pour la victime de l'éxécution des consignes.
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