samedi 28 juin 2008

la méditerrannée du business en ordre de marche

Les 3 et 4 juillet prochain auront lieu à Marseille les " Med Business Days " : 3 000 patrons de 39 pays seront rassemblés pour, " faire entendre la voix du monde des affaires sur la nécessaire intégration de la région euro-méditerranéenne " selon les termes de la présidente du Medef,. En plus de Laurence Parisot on annonce la participation de Nicolas Sarkozy, François Fillon, Christine Largarde, Ernest- Antoine Seillière… Cette rencontre est dénoncée par un très grand nombre d'associations civiles françaises dont Aix-Solidarité, les Alternatifs, Alternative libertaire, Cual 1er arrondissement, Comités NPA, LCR, LDH, Solidaires 13, Sud-Etudian, Survie 13…, Hier, dans une mise en ligne, ces mouvements de la société civile, activant dans la ville de Marseille, se sont lancés contre la tenue de cette rencontre en soulignant : " les peuples d'Europe et de la Méditerranée paient toujours plus cher la crise économique ", appelant " les citoyens à se mobiliser de manière la plus large et visible possible face à cette insolente célébration du Business ". " Notre responsabilité est importante, car la présidence française de l'Union européenne commence le 1er juillet, et le 13 juillet sera lancée à Paris une Union pour la Méditerranée",lit-on encore. Pour ces associations, les accords euro-méditerranéens de libre-échange aggravent la situation des peuples de la région, et divisent les pays africains entre le Maghreb et l'Afrique noire. " Nous affirmons donc notre rejet catégorique des politiques anti-sociales, répressives et néo-coloniales dont Sarkozy s'est fait le porte-parole le plus intransigeant ". Les signataires de ce rejet ajoutent : " L'horizon international s'obscurcit. En rejoignant le haut-commandement de l'Otan, la France est maintenant la meilleure alliée de Bush. Sarkozy s'est récemment déclaré prêt à attaquer l'Iran aux côtés des Etats-Unis, puis il s'est rendu en Israël pour proposer de vendre le nucléaire français. Au même moment, le parlement européen a osé voter la directive de la honte, permettant d'enfermer les travailleurs étrangers jusqu'à 18 mois ". Relevant que de l'autre côté, les peuples entrent en résistance, cette société civile de la ville de Marseille hausse le ton : " La victoire du Non au référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne, après les référendums en France et Hollande, montre que la majorité des Européens ne sont pas dupes… Ce cocktail de milliardaires et de ministres est une provocation. Montrons-leur que les Marseillais et les Marseillaises savent se mobiliser aux côtés des peuples voisins ". " Le 3 juillet, faisons entendre la voix d'une autre Europe, et d'une autre Méditerranée ", conclut le communiqué.

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