Les autorités canadiennes ont demandé officiellement pardon mercredi aux populations indiennes pour les discriminations et les mauvais traitements du passé, notamment la scolarisation forcée destinée à couper les enfants de leurs racines.
Dans ces sinistres pensionnats, ou était menée une politique d'assimilation afin de "tuer l'Indien dans l'enfant", ont été regroupés entre 1870 et 1970 environ 150.000 petits élèves, dont beaucoup ont été maltraités et ont subi des agressions sexuelles.
Devant le parlement d'Ottawa, ou avaient été invités des représentants des communautés indigènes, le Premier ministre Stephen Harper a présenté "les excuses sincères du gouvernement canadien" et a demandé "le pardon" des peuples indigènes si indignement traités.
"Nous sommes désolés", a déclaré lors d'un discours d'une quinzaine de minutes le chef du gouvernement fédéral, très ému et qui a eu du mal à retenir ses larmes.
Selon les témoignages de l'époque, dans certains pensionnats la moitié des enfants ont succombé aux maladies, notamment la tuberculose qui y faisait des ravages.
A la fin de son allocution, Harper a été ovationné par les députés et par les galeries du public, ou figuraient des Indiens en tenue traditionnelle.
Douze représentants des tribus indigènes, dont Marguerite Wabano, 104 ans, doyenne des survivants des "écoles résidentielles", étaient assis sur des chaises juste devant le Premier ministre pendant son intervention.
Phil Fontaine, chef de l'Assemblée des Premières Nations, organisation nationale qui représente les peuples indigènes du Canada, a déclaré que ces excuses sur "ce terrifiant chapitre de notre histoire commune" allaient assurer la survie des peuples indigènes.
"Cette journée va nous aider à laisser cette douleur derrière nous", a-t-il dit, la voix brisée par l'émotion.
En mai 2006, le Canada a débloqué 1,9 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) pour indemniser les 90.000 survivants des pensionnats.
David Ljunggren, avec Randall Palmer, version française Guy Kerivel
Dans ces sinistres pensionnats, ou était menée une politique d'assimilation afin de "tuer l'Indien dans l'enfant", ont été regroupés entre 1870 et 1970 environ 150.000 petits élèves, dont beaucoup ont été maltraités et ont subi des agressions sexuelles.
Devant le parlement d'Ottawa, ou avaient été invités des représentants des communautés indigènes, le Premier ministre Stephen Harper a présenté "les excuses sincères du gouvernement canadien" et a demandé "le pardon" des peuples indigènes si indignement traités.
"Nous sommes désolés", a déclaré lors d'un discours d'une quinzaine de minutes le chef du gouvernement fédéral, très ému et qui a eu du mal à retenir ses larmes.
Selon les témoignages de l'époque, dans certains pensionnats la moitié des enfants ont succombé aux maladies, notamment la tuberculose qui y faisait des ravages.
A la fin de son allocution, Harper a été ovationné par les députés et par les galeries du public, ou figuraient des Indiens en tenue traditionnelle.
Douze représentants des tribus indigènes, dont Marguerite Wabano, 104 ans, doyenne des survivants des "écoles résidentielles", étaient assis sur des chaises juste devant le Premier ministre pendant son intervention.
Phil Fontaine, chef de l'Assemblée des Premières Nations, organisation nationale qui représente les peuples indigènes du Canada, a déclaré que ces excuses sur "ce terrifiant chapitre de notre histoire commune" allaient assurer la survie des peuples indigènes.
"Cette journée va nous aider à laisser cette douleur derrière nous", a-t-il dit, la voix brisée par l'émotion.
En mai 2006, le Canada a débloqué 1,9 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) pour indemniser les 90.000 survivants des pensionnats.
David Ljunggren, avec Randall Palmer, version française Guy Kerivel
Dans 50 ans, le Canada dira pardon peut être pour ce qu'il fait en Afghanistan. On réduit une culture à néant, on humilie, anéantit un peuple et on veut s'acheté une moralité à coup de dollars et de pardon. ah quand un tribunal mondial pour juger les états génocidaires du passé et du présent
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