Depuis quelques semaines, un ceretain malaise se fait ressentir en Algérie.
Malgré les milliards de dollars qui tombent dans les caisses de l'Etat algérien, la population n'en voit pas la couleur. Restriction, chômage, tension entre travailleurs algériens et migrants chinois qui viennent comme ouvriers dans les immenses chantiers puis finissent par s'installer comme commerçants. Le malaise se fait aussi sentir au niveau de la religion. De nombreux algériens s'intéressent à la foi chrétienne et le pouvoir panique : arrestation, jugement. Les intellectuels algériens protestent avec véhémence contre cette volonté d'imposer par la loi comment doivent croire la population. Et puis pour ne pas arranger les choses, ces maudits attentats qui viennent au secours d'un gouvernement confronté aux révoltes populaires et la peur qui s'installe à un moment où la jeunesse aime bien flâner dans les rues ensolleillées. Même hier, un vent de panique a souflé à la foire internationale d'Alger. Le président n'était pas venu pour l'inauguration. La rumeur a vite fait d'enfler sur une éventuelle mort du président vieillissant mais toujours coriace.
Et dans cette ambiance malsaine, il y a cette jeune Habiba qui ne demande rien à personne qui veut juste qu'on lui foute la paix dans sa croyance, dans sa liberté de croire à sa manière qui elle veut.
Pour venir à son soutien, une mobilisation s'est faite autour de certains journalistes et plusieurs pétitions ont été lancées pour la soutenir . Voici l'une d'elle ici
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