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| SIPA/Simon Procter | 
Nous sommes passés la nuit passée à l'heure d'hiver et je ne m'en suis même pas aperçu. J'étais content de faire reculer le temps moi qui me plaint de n'en avoir jamais mais après le plaisir de l'instant, je n'ai pas vraiment vu la différence pour la simple raison que je ne porte pas de montre et que je suis à chaque fois complètement en décalage de tout. Et puis déjà l'expression passez de l'heure d'été à l'heure d'hiver me paraît tout a fait étrange alors qu'on se trouve déjà fin octobre. Je sais bien que la météo a fait des heures supplémentaires mais tout de même. Je m'étais toujours dit pourquoi aire es changements aussi brusques. Pourquoi ne pas procéder par étapes à coup de 30 mn, le temps de s'adapter aux changements et  donner plus d'efficacité à ces changements d'horaires. Je me suis aussi demandé comment ça se passait pour ceux qui travaillaient de nuit, seraient payés pour l'heure supplémentaire effectuée ou pas. 
"A 3 heures il sera 2 heures"
Chaque année c'est la même chose, impossible d'échapper à la sempiternelle petite phrase : « A 3 heures il sera 2 heures ».  Evidemment, 2011 ne déroge pas à la règle et dans la nuit de samedi à  dimanche, la France passe à l'heure d'hiver. Pensez donc à remonter vos  pendules d'une heure avant d'aller vous coucher, le passage à l'heure  d'hiver vous fera gagner une heure de sommeil.
Le changement d'heure à quoi ça sert ?
Instauré  en 1976 en France, le système du double horaire été-hiver est une des  conséquences du choc pétrolier. Il avait été mis en place pour faire des  économies d'énergie, en faisant coïncider les horaires d'activité avec  les horaires d'ensoleillement afin de limiter les besoins en éclairage.
Suite de l'article ici http://www.francesoir.fr/actualite/societe/passage-l-heure-d-hiver-pour-tout-savoir-151808.html
Au fait de quand date cette histoire de changement d'heure qui nous fait passer de l'heure normal à l'heure d'été puis revenir à l'heure normale que nous appelons heure d'hiver. 
Une          idée très ancienne.
Cette          idée date de 1784. Elle est de Benjamin Franklin et exposée          de manière un peu fantaisiste sous forme de lettre envoyée          par Franklin au Journal de Paris qui la publie le 26 avril 1784.
Cette          "lettre" est, à l'origine, la partie d'un discours plus          sérieux intitulé An Economical Project et dont le          sujet traite des économies d'énergies naturelles. Il en          réécrit une partie par amitié pour Antoine Alexis-Francois          Cadet de Vaux, éditeur du Journal de Paris qui souhaite que le          sujet soit abordable par ses lecteurs.
Il commence          en décrivant la démonstration à laquelle il avait          assisté la veille d'une nouvelle lampe à huile. Il relate          la discussion qui s'en était suivie à propos du rapport          huile consommée/lumière produite.
Le sujet          en tête, il entre chez lui et s'endort vers 3-4 heures du matin.          Un bruit le réveille vers 6 heures et il s'étonne d'une          grande clarté dans sa chambre. Il pense d'abord à ces fameuses          lampes éclairant sa chambre mais constate, en fait, que ce sont          les rayons du Soleil levant qui pénètrent dans la pièce.          La lecture d'un almanach lui confirme que le Soleil se lèvera encore          de plus en plus tôt jusqu'à fin juin.
"Cet          événement me fit penser à des choses plus importantes          et plus sérieuses. Si je n'avais pas été éveillé          si tôt le matin, j'aurais dormi six heures de plus à la lumière          du Soleil, et, par contre, aurait passé six heures la nuit suivante          à la lumière des chandelles."
Et il          poursuit : " En partant du principe qu'il y a 100 000 familles          à Paris et que ces familles consomment la nuit 1/2 livre de bougies          et chandelles par jour... En estimant de 6 à 8 heures la durée          moyenne entre l'heure de lever du soleil et la nôtre... il y a donc          7 heures par nuit pendant lesquelles nous brûlons des bougies, on          en arrive au décompte suivant :
En          six mois entre le 20 mars et le 20 septembre, il y a 183 nuits. 7 heures          par nuit d'utilisation de bougie. La multiplication donne 1 281 heures.          Ces 1 281 heures multipliées par 100 000 donnent 128 100 000.
Chaque bougie exige 1/2 livre de suif et de cire, soit un total de 64.050.000 livres. À un prix de trente sols par livre de suif et de cire on en arrive à 96.075.000 tournois de livre." Euh... un tournoi de livre, c'est combien d'euros ?
Chaque bougie exige 1/2 livre de suif et de cire, soit un total de 64.050.000 livres. À un prix de trente sols par livre de suif et de cire on en arrive à 96.075.000 tournois de livre." Euh... un tournoi de livre, c'est combien d'euros ?
Bref,          Franklin conclut par "...une immense somme que la ville de Paris          pourrait sauver chaque année !" 
Non,          la conclusion, c'est " les gens sont obstinément attachés          à leurs vieilles traditions et il sera difficile de les amener          à se lever avant midi". Mouais. Il fréquentait          qui, Franklin ? 
Et il          propose des solutions :
1) Taxer          d'un louis par fenêtre les habitants qui laissent leurs volets fermés.
2) Bougies          rationnées à une livre par famille par semaine.
3) Policiers          chargés d'arrêter la circulation après le coucher          du Soleil exceptée celle des médecins, des chirurgiens et          des sages-femmes. 
4) Chaque          matin dès que le Soleil se lèvera, cloches d'église          et, au besoin, canon informeront l'ensemble des habitants de l'arrivée          de la lumière.
Remplaçons          le bruit de canon par celui d'un réveille-matin avancé de          quelques heures et l'heure d'été est bien née. Notons,          tout de même , que Franklin avait pour projet de réveiller          les gens plus tôt et non pas de décaler les heures des montres          et horloges.
L'idée,          sans les loufoqueries (encore, qu'actuellement, il faille se méfier          des loufoqueries de nos gouvernants français), fut reprise en 1907          par un certain William Willett (1857-1915), entrepreneur anglais.
Son idée          à lui fut bien d'avancer et retarder les montres. Dans une brochure          intitulée Waste of Daylight ("Gaspillage de la lumière          du jour"), il explique le processus. Le décalage devait se          faire durant 4 dimanches, à 2 heures du matin, en avril (avancer          les montres) et et septembre (reculer les montres) à raison de          20 minutes chaque dimanche. Willet explique le choix de 2 heures du matin          par le fait que c'est l'heure qui dérange le moins la circulation          des trains.
Son but          était double :
- Passer          ses loisirs à la lumière du jour. Sans compter ses six premières          années, un homme gagnerait une année de "jour"          à 28 ans, 2 à 50 ans et 3 à 72 ans.
- Et,          surtout et encore une fois, économiser l'énergie destinée          à produire l'éclairage artificiel. Willett l'estime, déduction          faite de la perte de profit des fournisseurs, à £ 2 546 834          pour la période avril-septembre de chaque année.
 Découvrez la suite dans l'excellent article ci-joint http://www.louisg.net/E_heure_ete.htm

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