dimanche 9 octobre 2011

Ne me dites pas comment je vais mais dites moi quels sont mes projets

Hier, après une journée épuisante à courir de tous les côtés, je revenais d'un centre commercial accompagné de mon dernier fils tout content de son après midi en ma compagnie. Je venais de lui acheter un jeu vidéo et il m'avait aidé à en acheter un autre pour son grand frère qu'il adorait et qui était en compétition de rugby toute l'après midi. La pluie était fine et glaciale, le ciel s'assombrissait sérieusement. L'été qui avait fait des heures supplémentaires au delà de toute espérance avait plié bagages pour de bon. La circulation est  fréquemment intense le samedi en fin d'après midi et quand la pluie s'invite, ça finit systématiquement par des accrochages et ce fut le cas encore hier. 

Ma parfaite connaissance du réseau routier que j'empruntais quotidiennement me permit de trouver le bon chemin pour ne pas me retrouver bloquer par des bouchons interminables. Sur le trajet même si mon enant n'aimait pas trop cela, je me mis à zapper sur les chaînes de radio et pendant une poignée de minutes, mon oreille accrocha une merveilleuse histoire. En l'écoutant, je ne pouvais m'empêcher à une personne. Cette personne n'est pas dans mon entourage direct mais peu importante, je la côtoie depuis assez longtemps grâce à la magie du NET qui a transformé très rapidement la planète en un grand village où il est plus facile de discuter et d'échanger des sentiments qu'avec son voisin de pallier.
Et c'est clair, à ce moment, j'aurais voulu qu'elle écoute cet homme en espérant que ça lui donnerait la force de poursuivre son combat contre la maladie.
Je suis persuadé qu'en chacun de nous existe une énergie capable de nous aider à soulever des montagnes mais que cette énergie a besoin de catalyseur  qui peut être l'amour , la solidarité, d'autres forces extérieures positives qui viendraient stimuler cette fabuleuse puissance qui est en nous.

Au Fait qu'ai je donc entendu à la radio.
La suite , tout à l'heure.
Il s'est écoulé quelques heures entre le moment où j'ai débuté cet article et maintenant. Ne soyez pas étonné, c'est mon habitude de ne pas écrire dans la précipitation. entre préparer le repas familial et poursuivre mon article, je n'ai pas hésité.

Ce que j'ai entendu, je vais vous le présenter différemment même si ce que j'ai écouté peut être transcrit tel quel. sans que cela n'enlève la moindre émotion à l'histoire. Ce qui se dit, n'est pas ce qui s'écrit alors je préfèrerai m'étaler parce que des Histoires comme celle qui va suivre ne sont pas si fréquentes et pourtant oh combien utiles.

Tout débuta en 2006

Dans le cadre de l’appel à mobilisation lancé par la Ligue contre le cancer, Gérard Bourrat qui lutte activement contre sa maladie, a accepté de rejoindre l’équipe de France contre le cancer (EFCC). Sa participation : il prépare une ascension exceptionnelle de l’Everest ! En allant planter le drapeau de la Ligue sur le sommet de l’Everest, il souhaite véhiculer, grâce à son engagement auprès de la Ligue et sa passion du sport, un message d’espoir auprès des personnes malades.
Mais d'abord et avant tout qui est Gérard Bourrat. Ne cherchez pas dans wikipedia, pas un mot sur lui et j'espère que l'erreur sera réparée rapidement. Le 27 mars l'émission sept à huit diffuse un reportage sur ses exploits et le présente ainsi :
"Pour ce Cannois de 67 ans, rien ne semble impossible. Pas même gravir le Mont Everest à peine trois semaines après une lourde opération contre un cancer du rein. Cet entrepreneur à la retraite a depuis toujours la passion de la montagne.  Sportif aguerri, il enchaîne les sommets célèbres, l'Aconcagua, le Kilimandjaro. En 2006, alors qu'il se préparait pour le toit du monde, l'Everest, on détecte un cancer du rein à opérer d'urgence... Il convainc alors ses médecins et sa famille de le laisser partir pour l'Everest trois semaines après l'opération. Mais, à seulement 80 mètres du sommet, la météo l'oblige à s'arrêter. Le froid lui a gelé les extrémités, imposant une amputation des doigts et des orteils...Depuis, diminué  physiquement mais galvanisé psychologiquement, il enchaîne des défis. De nouveaux cancers ne viennent pas à bout de sa détermination. Dans les jours à venir, il repart à l'assaut de l'Everest. S'il réussit son challenge, il sera le plus vieil Européen sur le toit du monde."
 En quelques mots Gérard Bourrat, ancien cadre d'Ibm à la retraite est depuis longtemps un sportif affirmé et malgré la maladie, il n'a mis in à aucun de ses projets. Des projets fous pour beaucoup mais pas pour lui. 


Le parcours de cet homme exceptionnel ont été epris dans denombreux journaux et sites que je vous invite à consulter.


lien1:http://ibuzzyou.fr/gerard-bourrat-malgre-la-maladie-il-escalade-des-sommets.html
lien2 le blog de l'expédition: http://voyages.liberation.fr/everest-2011/l-039-everest-du-haut-d-039-une-vie


lien3: http://www.ligue-cancer.net/article/6842_gerard-bourrat-l-everest-son-cancer-sa-vie


lien4:http://www.natureisourplayground.com/article-survivre-grace-au-sport-une-belle-le-on-d-espoir-85847361.html  

En 2006, Gérard a raté le sommet de 80 mètres. Cinq ans plus tard, alors que sa maladie a récidivé, il repart dans l'Himalaya à l'assaut de son rêve. Une aventure, suivie au quotidien sur ce site au printemps 2011 (le blog de l'expédition 2011).

Le récit de cette double aventure est devenu un livre aux éditions Cherche midi. Un beau témoignage, pudique et sensible, à ne pas rater. Pour les amoureux de la montagne et de la vie.



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