Rapport
La machine de mort israélienne fauche les enfants palestiniens
[ 07/03/2008 - 02:34 ]
Djabalia – CPI,
Après cinq jours d'une guerre de génocide, les forces de l'occupation se retirent de Djabalia. Et les sentiments de fierté et de dignité se mêlent aux douleurs, aux souffrances, déjà si profondes dans la société palestinienne toute entière.
A Djabalia et après cette opération militaire israélienne dite « L'hiver chaud », les scènes de dévastation, de maisons et d’infrastructures en ruine, ne sont pas peu nombreuses. Ne sont pas peu nombreuses également les tentes dressées pour recevoir les condoléances pour les pertes humaines.
Les scènes de mort, qui a ôté la vie à de nombreux civils et enfants, restent l'image d'une barbarie jamais vue.
Deux sœurs à la fois
Dans la ville martyre de Djabalia, dans la rue d’As-Sikka et devant la ruine de sa maison, Zyad Assalia pleure ses deux filles, Samah, 16 ans, Sanaa, 22 ans, ainsi que son cousin Mahmoud, 21 ans. Il pleure aussi la maison qui abritait sa famille et qui avait été détruite par l'aviation israélienne, le matin du samedi 3 mars.
« Les corps de mes filles étaient si déchiquetés et carbonisés que les ambulanciers ont eu beaucoup de mal à ramasser leurs morceaux éparpillés partout », dit-il, les larmes aux yeux.
Crimes avec préméditation
La mort israélienne a visité tous les quartiers, toutes les rues, toutes les ruelles. Les forces de l'occupation israélienne sèment la mort, avec préméditation. Jacqueline Chabak, 16 ans, n'avait voulu que secourir son frère, 14 ans, tombé sous l'effet d'un obus tiré par un canon aveugle israélien. Un sniper sioniste l'attendait pour lui enlever la vie et la faire tomber aux côtés de son petit frère, devant la maison familiale !
La chance de la fille Ghada Saleh, 16 ans, n'a pas été meilleure. Elle ne voulait que transporter son petit frère, un nourrisson de six mois seulement, d'une maison à une autre, pour le sauver des militaires israéliens qui avaient investi la maison où il se trouvait. Les soldats de l'occupation l'ont visée et tuée. Le nourrisson a été grièvement blessé.
Une enfance visée
La petite enfant Salsabil Abou Jalhoum, âgé uniquement de 21 mois, a été atteinte par une balle israélienne, à l'intérieur de la maison de sa famille. Elle a perdu le sang jusqu'à ce qu'elle eût rendu l'âme, sur les bras de sa mère. Elle a perdu tout son sang. Les bombardements israéliens empêchaient tout secours d’y arriver.
La mère disait, avec une voix étouffée de chagrin, qu'elle n'a jamais vu de tels massacres. « Qu'a-t-elle fait, cette fillette ? Lançait-elle des roquettes ? ». « Je ne comprends jamais pourquoi ils tuent les enfants et les femmes ! », se demande-t-elle.
Tout le monde est visé !
Sur le seuil de leur maison, les obus israéliens les attendaient, le père Bassam Obaid, 45 ans, et son garçon Mahmoud, 15 ans. Un autre garçon voulant venir à leur rescousse a eu le même sort. Ce dernier est actuellement entre la vie et la mort, dans un hôpital du nord de la bande de Gaza.
La mort à l'intérieur des maisons
Des moments difficiles ont vécu Fayez Abdrabbah et sa femme. Pendant dix heures durant, ils regardaient leur fils Wissam perdant son sang. Il avait été atteint, à l'intérieur de la maison, par une balle tirée par un sniper israélien. Personne n'a entendu leurs cris jusqu'à ce qu'il perde la vie, suivant son frère dans le chemin des martyrs.
Avec une voix troublée par les douleurs, le père de deux martyrs dit que son fils avait été atteint, il n'a pu lui porter secours et le transporter à l'hôpital. Devant ses yeux, il perdait le sang jusqu'à la mort.
Quant à la vieille Hadja Om Ahmad, 70 ans, elle s'assit devant la ruine de sa maison. Elle tend les mains vers le ciel pour maudire les Sionistes dont les crimes dépassent l'imaginable. Ils refusent à ses petits-fils le droit d'être transportés à l'hôpital !
Même les ambulances !
Les ambulances et leurs équipiers ne sont pas épargnés par les crimes israéliens. Le secouriste Mahmoud Zaqqout, 26 ans, est entré dans un quartier pour venir à l'aide aux blessés. Un obus de l'occupation l'a directement atteint. C'était lui qui a eu besoin d'être secouru. En vain. Les heuers passent. C'est après la retraite de l'armée d'invasion qu'on découvre son corps gisant sur la terre de la patrie.
Dans la rue Al-Qaram, c'était un autre secouriste que les raids israéliens visent et blessent. A l'hôpital Ach-chifaa, il lutte actuellement entre la vie et la mort.
En somme, innombrables sont les scènes douloureuses et les histoires de mort. Toutefois, les citoyens de la bande de Gaza sont autant en colère et en douleur qu’ils sont fiers de leur victoire. L'occupant bat en retraite, sans pour autant que les missiles de la résistance palestinienne s’arrêtent. Ils restent et imposent l'équilibre de terreur.
2 commentaires:
Je n'avais pas vu que tu avais publié un article toi aussi. Je crois que nous devons dénoncer ces horreurs. Nous ne pouvons plus nous contenter de baisser la tête en nous frappant la poitrine pour faire notre mea culpa sur les barbaries nazis et laisser un peuple massacrer un autre peuple.
Comment un homme peut-il ainsi enlever la vie à des enfants ? Qui a le droit de faire ça ? ciboulette
Ce qui me choque aussiet je le dis d'autant plus que c'est la journée de la femme et que le service militaire est obligatoire en Israël pour tous les hommes et les femmes sauf les religieux juifs qui avaient négocié ce statut lors de la création de l'état juif. Il faut comment rappeler qu'en 1948, de nombreux religieux juifs considéraient comme contraire à la religion juive, la création de l'état d'israël, ils justifiaient cette attitude par le fait que Dieu les avait punis à errer pour les punir de leurs péchés.
Les bombardements sur la Palestine ne sont pas le fait que d'hommes mais aussi de femmes et le plus cruel , ce sont les snipers qui en 'bons soldats' tuent sans réfléchir. Une émission avait mis en avant le cas d'un jeune étudiant qui avait témoigner de ce qu'il avait fait et répondait machinalement que c'était son job.
alors oui il faut le dénoncer et soutenir les organisations qui se battent pour la paix et elles existent en Israël et je salue leur courage tout comme je dénonce ces galas organisés en France pour soutenir finacièrement l'armée israélienne.
Tahar, coeur de Lyon
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