jeudi 30 septembre 2010

Osera t-il ?

Rien n'est moins sûr mais je diffuse le message et j'attends la suite. Ce message est une lettre qui doit être envoyé au président de la république. une lettre chargée au sens propre et figuré. Pour espérer ne pas être interner dans un établissement psychiatrique ou se retrouver derrière des barreaux plus durs à franchir, notre cher docteur souhaite que cette missive qui va suivre soit diffuser au maximu sur le NET. Alors je joue le jeu et je vous invite à en faire autant. Expérience assez intéressante dont j'aimerai bien connaître la suite. C'est peut être gonflé de sa part mais comme dit le dicton qui ne tente rien n'a rien.


Docteur Christian SADEK
Médecin généraliste
Les Prades
46250 CAZALS


 à Monsieur Nicolas SARKOZY Président de la République Française

Cazals, le 08 Mars 2010

Monsieur le Président de la République,


Avec tout le respect que je vous dois dû à votre fonction, je me permets de vous adresser ce petit présent : un croc de boucher. Ce n'est pas pour y suspendre Monsieur Dominique de VILLEPIN et n'a rien à voir avec les balles de 9mm qui vous ont été adressées anonymement.

Moi, je vous dis qui je suis, et pourquoi je vous adresse cet objet. 
En temps que médecin de campagne, je suis tous les jours au contact de la France « d'en- bas », des agriculteurs, des artisans, des professions libérales, des commerçants, des employés salariés qui doivent travailler toujours plus pour en fait gagner de moins en moins.

Je côtoie aussi des personnes au R.S.A. qui travaillent au noir, arrivent à toucher de nombreuses allocations diverses et variées et qui en fait ne payent pas d'impôts et s'en sortent beaucoup mieux que ceux qui sont au SMIC, et qui travaillent 7 H /jour, et bien mieux que de nos agriculteurs qui eux travaillent plus de 60 H/ semaine et 365 jours par an et qui parfois sont obligés de fréquenter les Restos du Coeur pour nourrir leurs enfants.

 Et que dire de nos retraités qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Tous les jours, je mesure la température de la population de notre canton et, je ne sais si c'est une conséquence du prétendu réchauffement climatique, mais la température monte, monte lentement mais sûrement et un jour cela va éclater. Je pense que c'est comme le « big one » sur la faille de San Andréa : 
on sait que cela va arriver mais on ne connaît pas la date.

 C'est ce que je perçois sur le canton de Cazals et aussi ce que je pressens dans les autres cantons de France.

Il serait dommage que notre Pays qui est au bord de la faillite, faillite en grande partie liée à l'incompétence et à la corruption de nos énarques, soit victime d'une troisième révolution qui achèverait de le ruiner.

 Comme en 1789, la Révolution pourrait éclater pour une parole de trop : en 1789 ce serait Marie-Antoinette qui l'aurait prononcée « Ils n'ont plus de pain alors qu'ils mangent de la brioche ». L'ENA n'existait pas mais déjà nous avions une énarque qui ignorait comment se faisait le pain et la brioche : aucune réalité de la condition de vie des gens sur le terrain. C'est peut être pour éviter cela que nos énarques et hommes politiques font de longs discours qui nous endorment et ne veulent  plus rien dire : au moins cela évite de mettre le feux aux poudres et ils se sont fait plaisir en alignant des mots mais aucune idée. Nous sommes en présence d'un Etat qui devient de plus en plus inquisiteur envers ses citoyens, de plus en plus répresseur envers les honnêtes gens, de plus en plus laxiste pour les voyous : auriez-vous peur des voyous Monsieur le Président?

Pourtant ce sont les honnêtes gens qui feront la prochaine révolution parce qu'ils en ont assez que 1789 ne serve à rien et qu'ils ne soient bons qu'à payer des impôts. Je pense, en tant que médecin, que la révolution c'est comme le vaccin : de temps en temps il faut des rappels.

Il y a trop longtemps maintenant que le dernier rappel a été administré.

Après le dépistage des délinquants à l'âge de 3 ans, la taxe carbone qui épargne les plus pollueurs (vos petits copains), les radars « pompes » à fric, qu'allez vous nous pondre : le rétablissement des lettres de cachet ? Pourvu que je n'en sois pas la première victime !

Vous êtes en train de nous faire une France à l'Américaine. Mais pas celle d'Obama ! Celle de Bush, marionnette de la C.I.A., des lobbies de l'industrie et de l'armement. Votre idole était G.W. Bush : cela « crevait » les yeux. L'Europe géographique avait un pays à la botte des américains (l'Angleterre), maintenant elle en a deux. Lors de l'invasion en Irak, par les américains, je devrais dire par la C.I.A. et les industriels de l'armement et accessoirement G.W. Bush, Jacques CHIRAC a eu probablement la meilleure initiative de ses mandats : ne pas y aller. Sil n'en avait pas été ainsi, je pense que notre pays, qui compte 1/6 de musulmans explosait de l'intérieur. En médecine il y a un dicton qui dit « primum no nocere » - d'abord ne pas nuire- et il a su l'appliquer.

Vous êtes, lentement mais sûrement, en train de transformer le pays en dictature car vous avez l'esprit d'un petit dictateur ; il existe une grande similitude entre vous et Napoléon III dit Le Petit (dixit Victor Hugo). Mis à part quelques ministres, vous vous êtes entouré (mais cela est peut être voulu) d'incompétents notoires qui n'ont aucune réalité du terrain, comme par exemple Madame R. Bachelot qui nous a montré ses talents dans la gestion de la « grosse » épidémie de grippe A. Heureusement que le virus H1 N1, quant à sa virulence, n'avait rien à voir avec le H5 N1, auquel cas elle aurait participé à décimer le pays : elle aurait peut être résolu le problème de chômage en créant un maximum d'emplois...dans les funérariums.


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Il y a un proverbe qui dit « au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » :

je crains que vous l'ayez fait vôtre. Mais au fait, cette épidémie de grippe, n'était-ce pas une diversion, pour faire parler d'autre chose que de la crise ce qui aurait risqué d'échauffer les esprits ? En vous adressant ce présent, je ne fais pas de menaces, je m'inspire un peu de vous - après tout c'est vous qui en avez parlé le premier, du croc de boucher - Je fais seulement de la prévention.

Il serait en effet regrettable que votre absence de bon sens, votre éloignement de plus en plus grand de la France « d'en bas », comme avait dit Jean Pierre Raffarin, vous conduise à vous y trouver suspendu par le peuple, ou pire encore, que la Guillotine, reléguée au musée par Robert Badinter, reprenne du service et fonctionne au rythme qu'elle a connu sous la Terreur. Je vous rappelle que vous êtes le Président de tous les Français même si tous n'ont pas voté pour vous et que vous avez été choisi pour vous occuper de notre Pays, pas pour l'anéantir.

Je suis un libéral, mais je suis pour le libéralisme choisi et non subi et imposé. Vous êtes en train de créer un système de santé à l'américaine, c'est-à-dire à deux voire trois vitesses, alors que Monsieur Obama lui veut faire machine arrière et rendre l'accès aux soins à tous les Américains qui en étaient exclus. Vous êtes en train d'anéantir l'enseignement qui est le type même d'investissement à long terme où l'on dépense aujourd'hui de l'argent (nos impôts) qui sert à former les cerveaux qui feront l'élite intellectuelle de demain. Les pays nordiques comme la Finlande l'ont bien compris. Avec la suppression du juge d'instruction, vous êtes en train de créer une justice aux ordres du pouvoir : la France va devenir une République Bananière si elle ne l'est pas déjà. A l'allure où vous allez, la France sera le premier pays sous développé d'Europe : plus d'université, plus d'hôpitaux, plus d'industries, plus de services publics, plus d'agriculture.,. une réserve de gaulois pour touristes étrangers tout au plus. Attention ! Les Gaulois à l'image d'Astérix et Obélix pourraient bien entrer en Résistance.

Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy

 Dans 15 jours j'adresse cette lettre à N. Sarkozy accompagnée de son "cadeau" le crochet de boucher. diffusez la à un maximum de vos contacts, qu'elle fasse le tour du pays. Si un maximum de gens sont informés je ne risque rien. Je compte sur vous et  Vive la liberté d'expression !!!!!

Docteur Christian SADEK
Médecin généraliste
Les Prades
46250 CAZALS "


Ce médecin est b ien sur les pages jaunes. Ce n'est pas un hoax

lundi 27 septembre 2010

Platini découvre les méfaits du sionisme et s'y frotte

Tel un sortilège qui aurait perdu tous ses pouvoirs de mystification, l’image lisse et sublimée de la terre promise semble s’évaporer dans l’air ambiant, sous le poids d’une tyrannie irrépressible qui tombe le masque, exaction après exaction.

L’opération Plomb durci à Gaza, l’acte de piraterie sauvage contre la flottille de la liberté, la colonisation menée tambour battant, pourquoi Israël limiterait-il sa « solution finale » au seul champ militaire, alors que la prime à l’impunité dont il jouit effrontément lui permet d’étendre sa répression à un autre terrain : celui du football ?

Une tactique extra-sportive mue par un funeste dessein, qui a fait sortir de ses gonds le président de l’Union Européenne des associations de football (UEFA), Michel Platini, à qui il ne sera pas aisé de faire prendre des vessies pour des lanternes…

Tapant du poing sur la table, l’ancienne star du football tricolore n’a pas mâché ses mots, menaçant Israël de voir son statut de membre de l’UEFA reconsidéré. Sous sa casquette de dirigeant de l’UEFA, Platini est passé à l’attaque, martelant que les mesures israéliennes vis-à-vis du sport palestinien constituaient une violation des réglementations et lois internationales en vigueur.

Résolu à tacler un despotisme d’Etat qui tend sa toile transgressive de manière insolente, Michel Platini compte peser de tout son poids pour mettre le gouvernement israélien face à ses responsabilités : « Je veux mettre un terme à la souffrance du joueur palestinien notamment au football et je présenterai cet état de fait au bureau exécutif lors de la prochaine réunion prévue en octobre 2010, d’autant qu’Israël est membre du bureau exécutif », a-t-il déclaré lors de sa rencontre avec M.Jibril Rajoub, président de la fédération palestinienne de football et président du comité olympique palestinien, au siège de l’UEFA à Nyon (Suisse).

Un carton rouge non négociable, outré devant l’impudence d’un Etat qui ne connaît que l’arbitraire pour faire des palestiniens les pestiférés du monde, au point d’interdire l’entrée d’aides destinées au développement du sport en Palestine, octroyées en juillet 2009 par Michel Platini en personne, et qui sont à ce jour bloquées dans les ports israéliens.

La saine colère du président de l’UEFA, qui n’a cure du blanc-seing international dont bénéficie Israël, tonne et détonne même, quand d’autres cercles n’ont pas hésité à l’adouber au sein de l’OCDE...





LE 19 novembre 2006, il était à Nazareth pour promouvoir la paix. Aujourd'hui, il menace. Les masques finissent toujours par tomber même devant les aveugles.


Trop, c'est trop

Là, je ne parle pas de politique politicienne quoique, on n'en est jamais trop loin. Je parle d'un sport et pas n'importe lequel, celui qui a valu à la France, l'une de ses pires humiliations. Et même si depuis l'élection de Sarkozy à la plus haute marche du pouvoir, on n'en est pas à une près, ce n'est pas une raison d'en abuser.
Le foot étant considéré comme une sorte d'opium du peuple qui lui permet d'oublier les difficultés de la vie quotidienne, raison pour laquelle en général, le premier magistrat d'une ville qui se "respecte" ne lésine pas sur la dotation budgétaire accordée au clubs de football quitte à rogner sur les aides parmi les plus nécessaires. 
Mais en échange, il exige des victoires et pas des humiliations sinon, c'est l'effet inverse qui se produit. La plèbe gronde et ça se ressent sur le commerce donc sur les finances de la ville.
J'aborde rarement les frasques footbalesques comme les histoires d'ô de nos joueurs multi millionnaires en euro qui à peine sortis de l'adolescence peuvent s'offrir les rêves les plus fous quitte à les voir se transformer en cauchemar.
Mais dans le cas précis que je suis en train d'évoquer, il m'était difficile de ne pas déballer ma salade quand à la miason , j'ai le droit à une prise de contrôle de la télé familiale par mon fils aîné pour qui le footbal, c'est plus qu'une drogue.
Hier se déroulait pour lui un match capital et pas de chance, il n'était pas diffusé en direct à la télé et personne pour l'accompagner au stade pour le voir en live.
Alors il jonglait entre quelques images par çi et la radio qui diffusait en direct le match Lyon Saint-Etienne.
J'imagine votre émoi en lisant mon txte  et votre propre réaction qui pourrait se traduire en un " mais on en a rien cirer de ça".
hé bien moi aussi, j'en ai rien à cirer du résultat mais il n'empêche que ce résultat a une influence sur mon quotidien.
Mon fils en fonction du score n'aura pas le même comportement et il est possible qu'un de mes clients en fasse une crise cardiaque et du coup me fera perdre un paquet d'argent. 'lol' .
Bien sûr que je plaisante. Tout va continuer comme d'habitude mais il n'empêche que ce match revêt toute son importance.
Il s'agit du 100 ième derby et depuis 16 ans Lyon ne l'a jamais perdu contre Saint Etienne.
Mais le contexte n'est pas au beau fixe pour Lyon. Je n'ai pas le moindre souvenir d'avoir vu Lyon classé si bas en début de saison et ça remonte à très longtemps le moment où Saint Etienne s'est retrouvée en première position du championnat de France. On était habitué au grand écart entre Lyon  et Saint Etienne mais en faveur de Lyon.
Et comme ce n'était pas prévu pour les gones lyonnais, Lyon a dominé largement son adversaire à domicile mais c'est ce dernier qui était dans son jour de chance et qui a emporté la victoire en laissant les Lyonnais dubitatifs. Une catastrophe pire que le problème du dossier retraite que Sarkozy veut faire passer au forceps. Une calamité  pire que la peste dont avait échappé Lyon et qui nous vaut d'allumer des bougies tous les 8 décembre. Une véritable fin du monde qui a provoqué un mini cataclysme sur le stade avec une révolte des supporters du virage qui ont occupé le terrain et oui, on ne plaisante avec les gônes de Lyon et ne leur parlez pas des guignols, ils risquent de rigoler vert.
Pour compléter ce texte, voici un article qui résume bien l'amertume qui s'est abattue sur les Lyonnais http://yahoo.lyon.bondyblog.fr/news/histoire-d-un-derby

Et pour enfoncer le clou, il est possible qu'Ol land ne voit pas le jour à Décines. Un nuage noir fait du surplace au dessus de la ville de Lyon.

dimanche 26 septembre 2010

Pétition de soutien aux militants pour le boycott de produits étiquetés made in Israël

http://palestine-perpignan.org/soutienmilitants.aspx
Je transmets un message d'Europalestine que je soutiens totalement

Chers amis,

Vous aurez sans doute lu sur notre site le compte-rendu du procès de Sakina Arnaud (vendredi à Bordeaux), dont le jugement en appel sera rendu le 22 octobre prochain.

La partie de bras de fer ne se joue évidemment pas que dans les tribunaux, d'autant que le gouvernement remet en cause l'indépendance des juges en leur donnant l'ordre de nous condamner. Mais il n'est pas question de laisser se développer des procès en série contre des femmes et des hommes qui réclament des sanctions contre Israël, notre gouvernement ne faisant rien, bien au contraire, pour amener un partenaire privilégié à cesser ses crimes de guerre. Qui dit multiples procès, dit beaucoup d'énergie et d'argent à dépenser, et pas question non plus d'accepter que l'on inverse les rôles, en osant nous réprimer pour "discrimination" et "incitation à la haine raciale".



Le prochain procès qui doit avoir lieu contre des militants ayant appelé à boycotté les produits israéliens est celui de la sénatrice Alima-Boumediene-Thiery (Verts) et d'Omar Slaouti (NPA). Ils sont appelés à comparaître au tribunal de grande Instance de Pontoise le jeudi 14 octobre prochain à 14 H, à la demande du fanatique maître-chanteur Sammy Ghozlan (dont il faut absolument lire la prose raciste et haineuse : http://www.europalestine.com/spip.php?article5404 ) qui se vante d'avoir déjà déposé plus de 80 plaintes, dont une contre Stéphane Hessel, 92 ans, rescapé de Buchenwald et ancien ambassadeur de France.



On sait également que :

- trois militants sont également mis en examen à Perpignan (leur procès initialement annoncé pour le 11 octobre devrait être reporté)

- le procès des 5 militants de Mulhouse a été renvoyé au 29 novembre 2010 à la demande des plaignants

- Olivia Zémor est pour sa part appelée à comparaître fin octobre à Paris pour avoir publié sur le site www.europalestine.com une vidéo d'une action BDS collective, organisée par la campagne BDS France à Evry (91), et signée d'une dizaine d'associations.



Mais il est clair que la mise en examen d'une sénatrice, et pas n'importe laquelle, pour incitation à la haine raciale, est de toute évidence un test de notre capacité de riposte, car la barre est élevée nettement plus haut : Alima, si elle est condamnée, pourrait se voir interdire de se présenter pour un nouveau mandat au sénat. Cette parlementaire, qui consacre sa vie à militer contre toutes les formes de discrimination (cf : http://www.europalestine.com/spip.php?article5410 ) et à défendre les droits de l'homme, défend tout naturellement les droits légitimes des Palestiniens, et estime comme un nombre croissant de citoyens dans le monde qu'il n'est pas question de donner un centime à l'occupant israélien, ni d'accepter la présence de produits illicites dans les magasins.



Alima Boumediene-Thiery a donc ainsi le grand tort de représenter non seulement celles et ceux qui l'ont élue, mais même, plus largement, la population française, qui dans sa grande majorité, estime que l'Etat d'Israël, en violant constamment et impunément le droit international, constitue un grand danger pour la paix dans le monde.

Alima Boumediene-Thiery est le symbole insupportable, pour certains politiciens, de ce que peut être une véritable représentation populaire, une application des principes démocratiques. A travers sa personne, ce sont les aspirations, les espoirs de la plus grande partie de la population, que l'on voudrait annihiler.



A nous de leur montrer, par notre solidarité, qu'ils ont dépassé les bornes.



Soyons massivement présents le jeudi 14 octobre à partir de midi devant le tribunal de Pontoise (Gare de Pontoise. RER C. Cité judiciaire. 3 rue Victor Hugo) !



Toutes celles et tous ceux qui défendent le droit et la liberté d'expression, qui sont indignés par ce chantage à l'antisémitisme et par cette manière de vouloir bâillonner des gens honnêtes et courageux, doivent absolument se libérer ce jour-là, et le faire savoir. Toutes les associations, toutes les personnes, peuvent envoyer un mail à la mairie de Pontoise ( vfrancois@ville-pontoise.fr ) pour indiquer qu'elles se joignent à l'appel à rassemblement devant le tribunal de Pontoise le 14/10 à partir de midi.



La mobilisation ne cesse de s'amplifier dans de nombreuses villes de France (organisez le co-voiturage pour venir), et même à l'étranger.



Exprimez votre indignation ! Nous publions toutes les manifestations de soutien.

Faites vous-photographier avec une pancarte : "Moi aussi, je boycotte", "Touche pas à ma sénatrice", "Honte à ceux qui encouragent les crimes de guerre israéliens !", "Merci Alima de réclamer l'application du droit international !"..... et envoyez la-nous à info@europalestine.com



Vous pouvez aussi écrire à cette adresse pour recevoir la maquette d'affiches, de tracts, et toutes les précisions dont vous avez besoin

 
 
Toutes ces plaintes pour incitation à la haine raciale sont l'oeuvre d'un seul et même individu Samy Ghoslan agent d'un service secret étranger : le Mossad comme il s'en vante lui-même ici .
 
Mon message personnel
 
Le pouvoir judiciaire français tout comme pour le problème des OGM est mis à rude épreuve. Non seulement nous ne cesserons pas les actions de boycott mais nous veillerons à ce qu'elles se généralisent et qu'elles se fassent connaître par tous les canaux. Nous serons nous adapter à la duré réalité de la répression sarkozienne. notre combat est un combat pour la justice au même titre que les reistants comabttaient le nazisme et ses collaborateurs vichiistes. Les produits faussement étiquetés made in israël seront en permanence signalés et dénoncés.
 
 
 
Voici un exemple de produit ci dessous dont on ignore s'il vient de l'état d'Israël reconnu par les textes de l'Onu ou des territoires illégalement occupés. De plus l'emballage d'origine ne porte pas l'origine exacte. Auchan l'a rajouté avec un autocollant pour une raison simple c'est que les Israéliens qui exportent ces dattes savent que certains acheteurs changent l'origine. Cette étiquette n'est pas suffisante, elle ne précise pas la région exacte et Israël fait bénéficier des détaxes à des produits qui n'y ont pas le droit.
 



vendredi 24 septembre 2010

Bras de fer entre militants pro palestiniens et justice engagé

Aujourd'hui en France, de nombreux procès ont été inités  à l'encontre de nombreux militants pro palestiniens qui dénoncent à raison l'importation par la France de nombreux produits en provenance d'Israël. Souvent ces produits proviennent des colonies et bénéficient injustement d'un dégrèvement de taxes.

Le parquet de Perpignan a décidé de renvoyer trois militant s du collectif 66 "Paix et Justice en Palestine" devant le tribunal correctionnel le 11 octobre prochain afin de répondre de "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne en raison de son origine ou de son appartenance ou non-appartenance à une ethnie, nation, race ou religion déterminée". En clair, pour avoir le 15 mai dernier, devant l'hypermarché Carrefour de Canet, appeler la clientèle à boycotter les produits israéliens. Les trois prévenus ont été entendus la semaine








dernière par les services de la police judiciaire de Perpignan avant que leur soit notifiée une convocation en justice. "Ils ont participé à une manifestation devant l'hypermarché. Ils étaient munis de banderoles sur lesquelles étaient inscrits des slogans appelant au boycott. Ils visaient directement l'origine israélienne. C'est une infraction pénale et c'est pour cela qu'ils doivent comparaître afin de répondre de ce délit", explique le procureur-adjoint, M. Bonhomme.

De vives réactions



Une décision qui suscite d'ores et déjà de nombreuses et vives réactions tant de mécontentement que de soutien.

Telle celle de Jacqueline Amiel-Donat, conseillère municipale (PS) à Perpignan. "Demander de ne pas acheter les pamplemousses, les ananas, les jus d'oranges et divers produits "Made in Israël", serait un acte antisémite ?" Serait-ce un acte de terrorisme contre les fruits et légumes d'Israël ?", s'indigne-t-elle.

"Ces poursuites judiciaires sont totalement inacceptables" dénonce encore la fédération départementale du Parti communiste. "Ce n'est pas la forme de leur action – très pacifique – qui leur est reprochée, mais leur motivation supposée. On croit rêver, au moment même où ce gouvernement engage une chasse aux Roms indigne de notre République et de ses valeurs fondatrices. On reproche à des citoyens de manifester leur solidarité avec un peuple palestinien colonisé, spolié économiquement jusque dans les territoires qui lui sont en principe attribués, avec la participation active de grandes entreprises françaises ! Il s'agit d'un acte politique qui va dans le sens de la justice et de l'équité. Il s'agit là d'un nouvel épisode de la criminalisation de l'action militante syndicale ou citoyenne".

"Antisémitisme ?" "Nous ne nous tairons pas !" renchérit le NPA (nouveau parti anti capitaliste). " Cette action pacifique menée dans le cadre de la campagne BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanctions) vise à faire appliquer le droit international, à faire cesser la colonisation des territoires palestiniens, à lever le blocus de Gaza et à défendre les droits d'un peuple qui vit sous l'occupation. Une réponse unitaire la plus large s'impose, afin de riposter à ce chantage permanent qui cherche à étrangler financièrement le mouvement de solidarité à la lutte du Peuple Palestinien." Enfin, l'association Coup de soleil 66 se dit indignée. "La plainte porte sur une accusation calomnieuse d'antisémitisme. Nous pensons au contraire que c'est l'injustice faite aux Palestiniens et l'impunité de l'état d'Israël condamné par l'ONU et la communauté européenne pour non respect du droit international qui favorisent le racisme et l'antisémitisme. Et d' "exiger la relaxe pour les trois militants défenseurs du Droit."

jeudi 23 septembre 2010

Teresa Lewis n'est plus

Nous y avons cru comme pour Troy Davis, il y a quelques mois quand 1 heure avant la sentence le compte à rebours fut suspendu pour la 3 ième fois.
Mais il n'y a pas eu de miracle comme l'espérait il y a encore 2 jours Teresa Lewis. l'exécution a eu lieu, il y a à peine 1 heure par injection létale.
voici un lien vidéo sur cette condamnation ici

Le décès a été prononcé à 21h13 locales (3h13 vendredi, heure française) à la prison de Greensville, à Jarratt, a indiqué Larry Traylor, porte-parole des autorités pénitentiaires de l'Etat.

«Il n'y a pas eu de complication», a-t-il assuré, ajoutant que les derniers mots de Lewis avaient été prononcés à l'attention de Kathy Clifton, la fille d'une des victimes. «Mme Lewis a fait une ultime déclaration : Je veux juste que Kathy sache que je l'aime et que je suis vraiment désolée», a précisé le respoonsable pénitentiaire.

Depuis 1976, il y a eu près de 1226 exécutions capitales aux USA dont 11 femnes
date exécution       Nom du condamné        lieu ex          méthode exécution         relation avec la victime
1. 11/2/1984 Velma Barfield      W NC      Lethal Injection      1/W boyfriend


2. 02/3/1998 Karla Faye Tucker W TX      Lethal Injection      1/W stranger


3. 3/30/1998 Judy Buenoano      W FL       Electrocution          1/W husband


4. 2/24/2000 Betty Lou Beets     W TX      Lethal Injection      1/W husband




5. 5/2/2000   Christina Riggs      W AR     Lethal Injection      2/W children




6. 1/11/2001 Wanda Jean Allen B OK      Lethal Injection      1/B significant other


7. 05/1/2001 Marilyn Plantz W OK           Lethal Injection     1/W husband


8. 12/4/2001 Loise Nadean Smith W OK   Lethal Injection    1/W son's ex-girlfriend


9. 5/10/2002 Lynda Lyon Block W AL      Electrocution 1/W stranger (polics officer)


10. 10/9/2002 Aileen Wuornos W FL        Lethal Injection 1/W stranger


11. 9/15/2005 Frances Newton B TX        Lethal Injection 3/B children and husband



Source: Death Penalty Information Center

Pas de quartier, sus aux handicapés mentaux

Cette femme TERESA LEWIS va être condamnée à mort par injection létale dans une poignée d'heures.
Excusez moi si je vous dérange avec cette info. C'est vrai personne en parle et en plus c'est jour de grève. Il faut bien rappeler au monde qu'il n'appartient à personne de décider qui doit ou non mourir.




C'est dans l'endroit qui apparaît sur l'écran qu'elle sera tout à l'heure exécutée


Agrandir le plan

Nuit du destin:

La scène se déroule le 5 septembre 2010 appelée nuit du destin.
Tous aimeraient y asssiter alors profitez de la vidéo

mercredi 22 septembre 2010

Teresa Lewis, vous connaissez !

Pas si sûr et autant pour moi, il y a encore quelques jours. Soyez tranquille, ne me demandez pas où elle se trouve. Ce n'est ni Mère Théresa, ni Carl Lewis. Vous êtes tout excusés de ne pas la connaître. Elle n'a pas eu le droit au même tapage médiatique qu'une certaine iranienne pour laquelle le monde entier des crocodiles aux humanistes du dimanche s'est mobilisé juste pour casser de l'iranien et pourtant, elles ont des points commun, elles sont toutes les 2 des femmes, toutes les 2 risquent la peine de mort pour avoir fait tuer leurs maris. Mais l'une au nom des esprits bien pensants est partout défendue avec rage. Même le président Français s'est mis de la partie pour faire plaisir aux américains et à sa femme et parce qu'il ne supporte pas le président iranien et aussi peut être parce qu'il veut être au centre de l'actualité quitte à ne montrer que le trou de son pantalon.
Quant à l'autre, elle n'existe pas et elle a failli partir de Terre sans qu'on le sache; Hé oui dans les prisons américaines croupie une grand mère limite débile qui dans quelques heures va être par une décision de "justice" disparaître de la surface de la Terre.

Alors ici, on va essayé de parler un peu de l'autre, de celle qui n'intéresse personne, qu'on traite comme une mante religieuse, une migalle, une monstrueuse tueuse.

Pour parler de cete affaire, je vais vous orienter ver un site ami ici
une pétition ici aussi


Le président iranien fait une allusion à cette condamnation qui sera définitivement exécutée dans quelques heures. suivez l'actualité ici .

Ahmadinejad a dénoncé le "silence des médias" sur le cas de Teresa Lewis, une Américaine qui doit être exécutée pour participation au meurtre de son mari, comparant sa situation à celle de l'Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani.




"Selon une enquête, 3 millions sept cent mille pages ont été publiées sur internet à propos de l'Iranienne (Sakineh Ashtiani) dont le dossier est toujours en cours d'examen, et il y a une vaste campagne de presse contre l'Iran. Mais personne ne proteste contre l'exécution de Mme Lewis", a souligné M. Ahmadinejad, lors d'une rencontre lundi avec des personnalités et des dignitaires islamiques aux Etats-Unis, selon l'agence officielle Irna.



Il a précisé qu'"aux Etats-Unis 53 femmes attendent d'être exécutées".



Le cas de Teresa Lewis a été évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours par des parlementaires iraniens, qui ont comparé sa situation à celle de Sakineh Ashtiani pour dénoncer "deux poids et deux mesures" dans le traitement de l'Iran par les dirigeants et les médias occidentaux.

Dans la vidéo qui va suivre, le type qui parle soutient la peine de mort et le pense au nom de Dieu.



Dans la soirée, les avocates de Teresa Lewis,  Ruth Bader Ginsburg and Sonia Sotomayor ont tenté une ultime action en vue de faire réviser le procès mais en vain.

Voici une vidéo qui circule dans le net dans laquelle, elle s'exprime en chanson sur un rythme de Gospel " I need a miracle"

lundi 20 septembre 2010

Les enfants de la guerre

Les enfants de La guerre.



Naît une plante, d’une graine.

Naît la vie, d’une graine .

Naît l’homme, d’une graine.

Naît la violence, de la haine.

Naît la vie, de la terre.

Meurt la vie dans la guerre,

Pour une descente vers les enfers

L’homme tient entre ses mains la Terre

Il supprime des Vies

Il détruit des familles.

Il supprime ce qu’a fait naître la Terre

Il commande la guerre .

Les avions,

Détruisent les maisons.

Les bulldozers

Envahissent la Terre,

Ils détruisent l’Univers,

De cette souffrance naît la misère.

Des milliers d’innocents

Perdent leur sang,

Perdent leur énergie

Pour voir s’éteindre leur vie

Au bout d’un long couloir, noir

Hanté par le désespoir.

Toujours les mêmes qui ramassent les pots cassés

Les enfants ; à tout jamais ,

Leur cœur sera déchiré

Par la perte de leur bien aimés .

A tout jamais,

Ces enfants resteront choqués

Par ces images

De carnage .





A L’intérieur d’eux mêmes ils sont anéantis

Ils perdent goût à la vie.

Parfois ils perdent tous les membres, de leur famille.

Ils sont des milliers à être orphelins

Rien , entre les mains

Même pas une miette de pain .

Ils sont condamnés

A être seul, à marcher,

A errer dans les rues

A la recherche de l’âme perdue .

Le jour où ils ont vu ;

Leurs parents ,

Leurs familles ou leurs enfants

Baigner dans un bain de sang.

Ce jour où ils les ont vu partir

Dites moi, comment imaginaient ils leur avenir ?

Au creux de leurs joues coulent les larmes,

Au creux de leurs mains les enfants portent des armes .

Ils ont grandi sans connaître la belle enfance,

Dès leur jeune âge ils ont sombré dans une grande souffrance.

Noyés, inondés, dans d’intenses violences .

Ainsi meurent les enfants de la guerre,

Enterrés par leur propre mère

Celle qui les a accueillis, la Terre !

La seule préoccupation des Hommes c’est de dominer l’univers

Sans se soucier des enfants de notre mère, la Terre

Qui en a assez de voir couler le sang

De milliers d’innocents

Qui en a assez de voir mourir ses enfants .

Naît la vie, de la Terre

Naît la vie, de la graine

Naît la violence de la haine.

Naît la haine ; de la haine !

L’erreur ! est belle et bien humaine !!!

auteur inconnu . Ce poème est pour rappeler à chacun le projet 1001 poèmes pour la Palestine à travers ce blog poème-palestine.fr.nf      envoyez moi vos pèmes dont le thème est la Palestine.

Viva palestina 5 traverse la France




Interview de Claude Ganne à la place Bellecour par TLM et sous le ton de l'humour


Autres interviews réalisées à la Place Bellecour



Départ du convoi dont fait parti Claude Ganne de Vaulx en Velin à Meyzieu avant le grand départ pour l'Italie, aujourd'hui

Témoignage des survivants du massacre de Sabra et Chatila




1- Des images ancrées dans la mémoire



Dans les ruelles surpeuplées, les égouts sont ouverts, les façades délabrées. Les cris des marchands ambulants se mêlent aux voix des enfants. C'est dans ces rues, il y a presque trente ans, que les massacres de Sabra et Chatila ont été perpétrés. Hamad Chamas, un survivant, se souvient.



Un escalier nous mène à la demeure d'Abou Mohammad. Il nous reçoit avec sa femme et ses quatre enfants. Ils sont tous pieds nus. L'intérieur respire la pauvreté. Hamad est très fier de ses enfants. "Ils ne sont pas au complet. Il y en a encore trois", nous lance-t-il. "Et il en veut encore", se plaint Oum Mohammad. Pour quelqu'un qui a côtoyé la mort, c'est du courage. Abou Mohammad a aujourd'hui 37 ans. Il garde une photo des cadavres entassés pendant le carnage. Il y repère son père, son frère et leurs voisins. "C'est ce qui me reste d'eux... et mes pensées." Il s'assied en tailleur, prend du souffle et raconte: "C'est la Croix-Rouge qui m'a donné cette photo. Regardez où je me trouve, sous ces corps ensanglantés. Quand l'armée israélienne est arrivée avec ses chars dans la Cité sportive, j'y suis allé avec un ami. Nous avons demandé ce qui se passait. Les soldats m'ont demandé si j'étais un moukharreb (terroriste); j'ai nié. Ils nous ont alors sommés de rentrer chez nous. C'était le 15 septembre. Le lendemain, il était environ 16h. Mon père, mon frère, Abou Nabil et Abou Merhef, plusieurs autres voisins et moi étions assis tranquillement lorsque les bombardements ont commencé. Nous étions figés par les cris des blessés. Nous sommes accourus pour les secourir avant de nous réfugier dans les abris. Nous manquions d'eau potable. Je me suis chargé d'en apporter un bidon. Je le déposais devant la porte de l'abri, quand des hommes armés se sont approchés, nous ont lancé des injures et demandé aux hommes de sortir. J'ai tenté de me cacher. Mais en voyant sortir la plupart, j'ai pris un enfant et me suis apprêté à suivre. Les hommes armés m'ont sommé de laisser le petit et de m'aligner contre le mur avec les autres. Abou Merhef avait dans ses poches 500 livres libanaises. Alors qu'il les priait d'en laisser 250 LL pour ses enfants, ils ont tiré à bout portant. J'ai été blessé et j'ai fait le mort. Ils ont tiré à nouveau pour s'assurer que rien ne bougeait. Une heure après, Ali reprend conscience, il appelle au secours. Je lui réponds. Il me dit: "Pitié, je suis blessé à l'estomac, salue ma mère, ma sœur et..." Il s'assied. Les hommes armés reviennent et lui assènent un coup sur la tête. Il se relève et leur dit: "C'est comme ça que vous nous traitez, fils de chiens!" Ils ont alors pointé le fusil sur ma cuisse et tiré. Je n'ai pas bronché. J'étais caché par un caroubier. Vers 5h du matin, j'ai pu arriver à la porte de l'abri en me traînant. Le bidon d'eau était toujours là. Malgré ma soif, je n'y ai pas touché. Mon père et mon frère n'avaient pas bu avant de mourir! Je me traînais jusqu'à la maison d'Osmane Houhou, je m'y suis glissé par la lucarne de la salle de bains. A la cuisine, il restait une marmite de riz. A côté, un paquet avec trois cigarettes. J'ai fumé." Hamad poursuit son récit d'une voix saccadée: "Soudain, j'ai entendu une voix à l'accent étranger hurler dans un haut-parleur: "Sallim taslam" ("Rends-toi, tu auras la vie sauve!". J'essaye alors de gravir la pente pour me rendre. Mais alors que je me rapprochais, je vois des hommes et des femmes alignés contre un mur pour être fusillés. Je retourne me cacher dans la maison. J'entends des voix. Un mur fissuré me sépare des miliciens. Ils étaient assis autour d'une table et buvaient de l'alcool. Je suis resté de longues heures dans cette maison jusqu'à ce qu'ils s'en aillent." Abou Mohammad prend une longue pause, pousse un soupir avant de poursuivre: "J'étais désespéré, à bout de force. La vie n'avait plus de sens. J'ai essayé de sortir mais je n'arrivais pas à marcher. Il y avait partout des cadavres, le chemin était jonché de membres. Les corps pourrissaient au soleil, et chaque fois que ma main en touchait un, la chair s'accrochait à mes doigts. Je reconnais Oum Bachir, égorgée avec ses sept gosses. J'ai retrouvé un peu plus loin les corps de mes proches, celui de mon père... J'ai continué et j'ai vu la tête d'Abou Nabil piquée sur un poteau. J'étais pétrifié. Je n'avais que seize ans."



Note: Soigné à ses frais - Hamad a été secouru par la fille Mikdad, une voisine, qui l'a trouvé en train d'agoniser. Elle a appelé le secours populaire qui a transporté l'adolescent à l'hôpital où il a été soigné... à ses propres frais. Hamad garde de graves séquelles, mais il s'en est sorti, c'est l'essentiel. D'autres témoins traînent une vie de solitaires. Ils n'ont jamais pu s'intégrer à la société. Tourmentés par leurs souvenirs, leur vie n'a plus de sens.





2- Sharon m'a privée de ma maternité


Souad Srour el-Merhi a 36 ans aujourd'hui ( 28 janvier 2005). Elle fait partie de celles qui refusent de baisser les bras. Ce qui lui est arrivé ne peut être facilement mis derrière le dos. La seule faute qu'elle ait jamais commise est d'être palestinienne vivant à Chatila.



Souad se souvient. Elle avait 17 ans: "Ce 17 septembre 1982, la maison familiale, éloignée de la route principale du camp de Chatila, semble être un abri parfait contre les soldats israéliens qui encerclent les camps depuis déjà deux jours. Tous les voisins et parents se retrouvent dans cette petite pièce sombre, espérant que personne ne les retrouve. Pourtant, vers 5h de l'après-midi, on entend quelqu'un frapper à la porte. Mon père demande: "Qui est là?" La voix qui nous parvient à travers la petite porte en bois est nette: "Nous sommes des Israéliens, on vient fouiller la maison." Treize miliciens pénètrent dans la maison. Ils nous ordonnent de nous tenir debout, nos visages tournés vers le mur. Ma petite sœur collée à la robe de ma mère a peur. Elle pleure. Un des hommes armés lui ordonne de se taire. Puis ils ouvrent le feu. Ma sœur, qui a un an et demi, reçoit une balle dans la tête. Elle meurt sur le coup. Mon père est blessé à la poitrine, baignant dans son sang. Mon frère meurt aussi tout de suite. Moi, je reçois trois balles dans le dos. Paralysée, je n'arrive plus à bouger. Ils partent. En début de soirée, ils reviennent. Il y a juste mon père et moi. Ma mère était partie pour essayer de trouver de l'aide. Croyant que j'étais morte, ils deviennent fous furieux quand ils voient que j'essaye de ramper jusqu'à la cruche d'eau. Ils m'insultent et me disent: "Regarde ce qu'on va te faire devant ton père." Et ils me violent, l'un après l'autre. Papa, étendu sur le sol, me regarde en pleurant. Il ne peut pas me sauver. Il me dit: "Que Dieu soit avec toi", et il rend son dernier souffle. Le soir même, quand ils reviennent, je fais semblant d'être morte."



Enfermée dans le passé Chez Souad, le petit salon est plongé dans la pénombre, les persiennes sont fermées depuis une éternité. Sur le mur, derrière elle, il y a toujours l'impact des balles. Comment fait-elle pour continuer à vivre dans cette maison tellement chargée de souvenirs torturants? On dirait qu'elle fait exprès de demeurer dans ces lieux pour garder cette haine qui la pousse à demander l'équité. C'est de là peut-être qu'elle puise sa force. C'est sa façon à elle de lutter contre l'injustice. Sous les regards de son père et de son frère qui la fixent depuis leurs photos suspendues sur le mur, entourées d'un immense chapelet, Souad prend son courage à deux mains. Elle lit ses souvenirs écrits dans un arabe simple sur du papier blanc, devenu noir des horreurs inscrites par une main tremblante qui refuse de se rendre et qui continue à témoigner. Souad en a assez de revivre ces instants mais elle veut que justice soit faite. Il faut que vérité soit dite.



Violée sur la route de Jbeil Son histoire ne s'arrête pas là. Quelques jours après le massacre, sur la route vers Jbeil, dans la voiture d'un chauffeur de taxi qui a pitié d'elle, elle est violée à nouveau à un barrage de miliciens avant d'être abandonnée sur une plage. Elle ne sera retrouvée que plusieurs heures plus tard, inconsciente et à moitié nue. Aujourd'hui, à 36 ans, Souad refuse de baisser les bras. "A Bruxelles, je représentais tout le peuple palestinien. J'ai déposé une plainte contre Sharon. J'espère de tout mon cœur qu'il sera condamné et pendu pour ce qu'il a fait. Il m'a privée de ma maternité", dit-elle. Le chagrin de Souad est immense. La canne à la main, elle continue de vivre avec cette balle logée dans sa colonne vertébrale. Le souvenir de son pays et du massacre ordonné par Sharon est tellement vivant dans sa tête. Et bien que les images des ruelles jonchées de corps gonflés n'arrêtent pas de resurgir dans sa mémoire, sa vie ne semble continuer que pour prouver qu'elle n'est pas fataliste, qu'elle se moque des malheurs de la vie, car elle peut surmonter ses peines par le témoignage. Car témoigner, pour Souad, semble être le mot-clé de la vie.



Note: Travaux manuels et recyclage - Pour vivre, Souad fait des travaux manuels, du recyclage de papier, de l'artisanat. Elle participe à des expositions à Tyr, à Saïda et ailleurs. Elle a aussi d'autres activités par lesquelles elle veut se prouver et montrer aux femmes leur force. Elle a participé au sommet de la femme à Pékin. "Je suis active, oui", dit-elle. Des photos de la mosquée Al-Aqsa sont religieusement suspendues sur le mur qui porte les séquelles du massacre. Sur un miroir confectionné avec ses propres mains, Souad a gravé "I love Palestine".



3-Sabra et Chatila : récapitulatif d'un massacre Dès l'aube du 15 septembre 1982, des chasseurs-bombardiers commencent à survoler le secteur ouest de Beyrouth à basse altitude. En même temps, les troupes israéliennes entament leur entrée dans cette partie de la capitale. Quelques heures plus tard, un des plus horribles massacres du XXe siècle commence. Récapitulatif.



Le général Ariel Sharon se rend sur place pour diriger personnellement la poursuite de la percée israélienne. Il s'installe au quartier général de l'armée, au carrefour de l'ambassade du Koweït, situé à la limite de Chatila. Du toit d'un immeuble de sept étages, il pouvait parfaitement observer la ville et les camps de Sabra et Chatila. Aux alentours de 11h, les camps sont encerclés par les Israéliens. Le jeudi 16 septembre, vers midi, le commandement militaire israélien donne aux milices phalangistes le feu vert (ordre 6) pour entrer dans les camps des réfugiés. Selon le quotidien allemand Der Spiegel, daté du 21 février 1983, plusieurs militaires israéliens habillés en uniformes de phalangistes se joignent aux rangs de ces derniers. Les premiers assassinats organisés débutent ce jeudi, vers 17h, et même un peu avant en certains endroits de Chatila. Les massacres dureront, sans interruption, quarante heures. Durant les premières heures de la tuerie, les miliciens tirent sur tout ce qui bouge dans les ruelles, fracassant les portes des maisons. Des familles entières sont liquidées chez elles ou dans les abris. Dans certains cas, les corps sont mutilés. Des femmes sont violées avant d'être achevées. Parfois, les hommes sont tirés des maisons pour être, en groupes, exécutés dans la rue. Les femmes, apeurées, hystériques, courent partout raconter le massacre. 19h: une communication radio interceptée indique qu'il faut liquider une cinquantaine de personnes enlevées. Dans l'après-midi, une partie du camp résistait encore; l'artillerie israélienne la bombarde massivement. Dans la soirée du jeudi, des habitants de Chatila prennent séparément deux initiatives pour tenter d'arrêter le massacre. Quatre hommes se dirigent en délégation vers le poste israélien afin d'expliquer que dans le camp il n'y a ni armes, ni combattants et que ses habitants se rendaient. Rien à faire. 22h12, la BBC capte une communication de l'armée israélienne disant qu'elle a décidé de confier aux phalangistes l'opération de nettoyage final. Vendredi 17, à 4h du matin. Les miliciens bâillonnent les derniers témoins. Le premier bulldozer de l'armée israélienne arrive pour enterrer toute trace du carnage. Aux alentours de midi, l'hôpital Akka, situé en face du camp Chatila, est envahi par une unité de miliciens. Plusieurs blessés sont exécutés sur leurs lits. Dans l'après-midi, et selon le Time Magazine, 400 civils voulant fuir sont obligés de rebrousser chemin par la force des armes. Samedi, entre 6 et 8h du matin, des haut-parleurs demandent aux rescapés de se rendre. Ils sont emmenés dans des camions, certains sont liquidés et d'autres conduits vers la Cité sportive. Vers 11h, journalistes et photographes se rendent sur place. Des corps ensanglantés sont entassés dans les rues. Le monde apprend avec stupeur les massacres de Sabra et Chatila. Jusqu'au matin du samedi 18 septembre 1982, l'armée israélienne, qui savait parfaitement ce qui se passait dans les camps, s'est non seulement abstenue de toute intervention, mais a fourni une aide directe en empêchant les civils de fuir et en organisant un éclairage constant des camps durant la nuit, à l'aide de fusées éclairantes. Le nombre exact des victimes n'a jamais été déterminé. Les chiffres varieront entre 700 (chiffre officiel israélien) et 3000. Environ 1000 personnes ont été enterrées par le CICR dans une fosse commune. D'autres ont été inhumées dans des cimetières de Beyrouth par des membres de leurs familles.



Note: Des victimes oubliées - Depuis le massacre, victimes et survivants n'ont bénéficié d'aucune instruction judiciaire ni au Liban, ni en Israël, ni ailleurs. Sous la pression d'une manifestation de 400000 personnes, le Parlement israélien (Knesset) a nommé une commission d'enquête sous la présidence de Yitzhak Kahan, en septembre 1982. Malgré les limitations résultant tant du mandat de la commission (un mandat politique et non judiciaire) que de son ignorance totale des voix et demandes des victimes, la commission a conclu que "le ministre de la Défense était personnellement responsable des massacres". Sur l'insistance de la commission et des manifestations qui ont suivi son rapport, M. Sharon démissionnait de son poste de ministre de la Défense, tout en gardant un poste au gouvernement comme ministre sans portefeuille. Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné le massacre par la résolution 521 (1982) du 19 septembre 1982. Cette condamnation a été suivie par une résolution de l'Assemblée générale du 16 décembre 1982 qui a qualifié le massacre comme un acte de génocide.





La résolution 521 du Conseil de Sécurité des Nations Unies du 19 septembre 1982 a condamné le massacre qui a été qualifié de "génocide" par l’Assemblée Générale de l’ONU (le 16 décembre 1982).
En effet comment qualifier autrement les scènes décrites par le journaliste israélien Amnon Kapeliouk dans son enquête sur Sabra et Chatila :



"Ils écrasent la tête des enfants et des bébés contre les murs. Des femmes, et même des fillettes, sont violées avant d’être assassinées, à coups de hache"



"Dans ce même quartier, plusieurs autres femmes sont violées avant d’êtres assassinées. Elles sont ensuite déshabillées et leurs corps disposés en forme de croix. l’une des jeunes filles violées, de la famille Mikdad, est âgée de 7 ans..."



“Les entrées du camp sont bloquées et les soldats israéliens, à plusieurs reprises, ordonnent aux réfugiés qui essayent de sortir de revenir sur leurs pas. Le cas le plus frappant est celui d’un groupe de 500 personnes, qui avaient trouvé refuge dans l’enceinte de l’hôpital Gaza à Sabra, et s’enfuient dans le courant de l’après-midi lorsqu’ils apprennent que les miliciens entrent dans les hôpitaux, tuant, blessant et violant sur leur passage.



Drapeaux blancs en tête, les malheureux parviennent jusqu’à la corniche el-Mazraa, sur l’axe routier qui, d’est en ouest, traverse la capitale. Ils sont alors arrêtés par des soldats israéliens.Leur porte-parole leur explique que les gens de Saad Haddad assassinent tout le monde. Ils reçoivent pourtant l’ordre de retourner au camp. Devant leurs hésitations, un char israélien pointe son canon sur eux et les oblige à faire demi-tour.”


2 vidéos qui décrivent l'horreur pour conclure cet article  vidéo1     vidéo2


Cet évènement est ancré définitivement en moi depuis ce 18 septembre 1982. Ce jour là, je n'étais pas seul, j'étais à Alger avec des Palestiniens et des Libanais dans la peine.