Par Amadou Fall, Dakar
Quelque deux semaines après la décision prise par le gouvernement français, suspendant la production du MON810, le seul maïs transgénique cultivé dans l’Hexagone à des fins commerciales, en raison des « doutes sérieux » énoncés par la Haute Autorité sur les OGM, les chefs d’Etat la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest entendent franchir le Rubicon dans le sens inverse. Le vendredi 18 janvier dernier à Ouagadougou, à l’issue du 33ème sommet de la CEDEAO, ils ont entériné un plan d’action quinquennal pour « le développement et le déploiement de la biotechnologie et de la biosécurité afin d’améliorer la productivité agricole et la compétitivité de l’agriculture régionale et d’assurer la gestion durable des ressources génétiques de la région ». En plus clair, leur engagement est pour un large usage des organismes génétiquement modifiés pour répondre aux impératifs de la sécurité alimentaire qui exige une très forte croissance de la production agricole et animale.
Je trouve regretable cette décision. Dans des pays comme l'Inde, les OGM n'ont pas eu le resultat escompté" et ont même entrainé la ruine de nombreuses personnes qui ont fini par se suici
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