vendredi 5 septembre 2008

Adopté ou acheté: Cette interrogation me tracasse depuis déjà 2 ans



Bien avant l'affaire du petit Mohamed retrouvé à Marseille, je m'étais posé il y a plusieurs mois la question de savoir comment des centaines de femmes seules pouvaient adopter légalement des petits enfants d'Algérie alors que l'adoption d'un enfant était tout simplement impossible selon les règles françaises et algériennes étaient tout simplement impossible. Voir cet article ci.

J'ai aussi interrogé un immam de France ainsi qu'une avocate d'Alger qui tous les deux confirment que l'adoption d'un petit algérien selon les normes françaises est impossible.

Il existe une structure qui travaille sur le sujet c'est l'association APAERK

Et pourtant quand on se promène dans la toile, c'est un autre son de cloche comme ici ou .
Sur les forums, c'est le flou artistique . Un autre cas qui entre en contradiction avec le reste et depuis 2 ans, les autorités algériennes exigent une pièce d'identité pour les enfants, conscients à mon avis d'un vaste traffic entre l'Algérie et la France.

Dernièrement, j'ai rencontré une femme d'un certain âge qui a adopté une petite fille de 5 ans et pour la faire venir étant donné que l'adoption n'est nullement légal en algérie selon les normes françaises, elle est arrivée selon ses dires à se procurer le sésame grâce à une intervention directe de Nicolas Sarkozy. L'affaire fut réglée en 24 heures.

Dernièrement aussi, une jeune femme qui avait 'commandé' son deuxième bambin devait aller en Algérie pour le récupérer juste au moment de la naissance. Il n'y a pas longtemps c'est un père qui voulant faire plaisir à sa fille avait commandé un bébé mais sans le sésame s'est retrouvé avec le cadeau embarassant en algérie sans pouvoir le ramener en France.

Etant donné que l'adoption selon les normes françaises est impossible. Il y a donc 2 solutions qui puissent expliquer l'arrivée massive de petits bébés. Où il existe des complicités au niveau de l'administration française ou les adoptants produisent de faux certificats de naissance. Si c'est le cas, il doit y avoir en France des centaines de petits Mohamed qui risquent très gros, si les coupables se rendent compte des risques encourus.

Et pour eux, je suis réellement inquiet.


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Pour bien comprendre ce dossier, il est impératif de lire l'ensemble des textes attachés aux liens.

1 commentaire:

Tahar, coeur de lyon a dit…

voici un article qui ne fait que confirmer ce que je préssentais depuis longtemps

http://www.actualite-dz.com/une-grave-affaire-atterrit-au-tribunal-dalger-un-reseau-de-trafiquants-achete-des-bebes-a-des-meres-celibataires-et-les-revend-en-france/


Le rapport de l’enquête préliminaire a démontré que ce médecin est impliqué dans le déplacement de 25 enfants vers la France, et ce à partir de 1998, mais ce sont, en tout 36 personnes qui y sont impliqués, dont les mères célibataires, des Français d’origine algérienne, et une faune de trafiquants de tous bords.

•Des sources dignes de foi ont affirmé à Echorouk que le dossier du médecin impliqué dans le réseau de trafic d’enfants illégitimes en direction de la France est ficelé et le mis en cause sera jugé cette semaine par le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed, à Alger-centre, après près d’une année d’investigations policières. Cette affaire devra en principe dévoiler la face cachée d’un réseau dont on sait presque tout et presque rien. D’un coté, l’étendue et la gravité de l’affaire sont connues de tous, d’un autre, on n’en sait rien sur les coupables, les personnes impliquées en aval comme en amont. Tout ce qui a été dit en sous-sol à ce jour, ce sont des faits d’une extrême gravité, et qui consistaient en le « rachat » d’un réseau de trafiquants d’enfants chez des mères célibataires en difficulté, auquel ils achetaient leurs bébés moyennant des sommes modiques, avant de les revendre en France via un réseau spécialisé.
•Le premier impliqué est le médecin arrêté, et accusé d’usurpation de fonction et d’intelligence avec des femmes auxquelles ils rachetaient leurs bébés en devise. Ce médecin est irrémédiablement impliqué, tout comme l’huissier de justice, mort récemment en prison. Ces deux principaux personnages de cet horrible trafic ont délivré en 2005 et 2005 au moins douze certificats d’adoption concernant quinze enfants en bas âge. Neuf de ces enfants ont été déplacés à Saint-Etienne, en France, en utilisant certaines voies légales. Le rapport de l’enquête préliminaire a démontré que ce médecin est impliqué dans le déplacement de 25 enfants vers la France, et ce à partir de 1998, mais ce sont, en tout 36 personnes qui y sont impliqués, dont les mères célibataires, des Français d’origine algérienne, et une faune de trafiquants de tous bords. Mais pour le moment, ce sont le médecin, ainsi que le fils de l’huissier de justice, qui occupait le poste de secrétaire dans le cabinet de son père, décédé récemment en prison, qui sont en détention.
•La Brigade Recherches et Intervention avait percé à jour cette grave et grosse affaire, après des indications émanant de A.Boualem, un binational, marié à une Française, et qui avait pu faire rentrer deux enfants en France, avec la collaboration du médecin, lequel avait entre temps, ouvert une clinique à Ain Taya, ou il faisait avorter les femmes et les jeunes filles, dont il prenait les enfants sans grande difficulté. 21 filles et femmes sont les mères « vendeuses » de bébés.
•L’ex-huissier de justice impliqué – mais qui est décédé- délivrait des certificats d’adoption moyennant 30 000 dinars, alors que le médecin a avoué devant la police qu’il faisait aussi délivrer des certificats de virginité, après avoir « recousu » l’hymen des filles, moyennant des sommes d’argent importantes, et cela en plus de ses trafics « à gauche et à droite ». Certaines étaient mineures au moment des faits, certaines sont des étudiantes, des fonctionnaires ou des femmes au foyer. Certaines sont âgées de 43 ans. Une grave affaire en somme qui va défrayer la chronique, pour peu que la justice aille au fond des choses
echorouk