Un prisonnier Algérien en Ukraine sur le point de mourir et l’ambassade algérienne à Kiev (Ukraine) ne réagit pas.
Il est très fréquent de constater le peu d'empressement des autorités algériennes à réagir pour la défense de ses compatriotes quand ils sont confrontés à des problème de justice à l'étranger.
Ce qui se passe en Ukraine est valable un peu partout notament en Libye par exemple.
L’état physique et psychologique du prisonnier Algérien en Ukraine, Merouane Essadi, est critique à cause de la maladie, alors que l’ambassade d’Algérie en Ukraine reste toujours plongée dans son mutisme, malgré le fait que l’Algérien ait cousu sa bouche durant sa grève de la faim protestant contre les mauvais traitements infligés par les gardiens de la prison.
Le père du prisonnier, détenu depuis 2005 dans la prison de «Jitomir » située à 130 km de la métropole Ukrainienne Kiev, a indiqué que son fils a contacté sa famille et l’a avisée de la dégradation de son état de santé et de sa dépression à cause de la maladie, et qu’il est toujours détenu dans une cellule individuelle isolée depuis trois mois, ajoutant à cela la maltraitance qu’il subit de la part des gardiens de prisons, c’est ce qu’a indiqué à « El Khabar » hier, son père Belkacem Essadi.Essadi a affirmé, de Sour El Ghozlane wilaya de Bouira, que son fils Merouane, a cousu sa bouche en plus de la grève de la faim pour protester contre la torture et «refuser une accusation fictive lui coûtant une condamnation à la prison pour une durée de 12 ans », il dit qu’elle concerne l’agression de personnes, avec qui il n’a aucun rapport, alors que le père a indiqué qu’il s’est déplacé en Ukraine, se donnant un grand mal pour rassembler la somme, et s’est entretenu avec son fils qui clame son innocence.Le père du détenu a dit qu’il a informé le ministère des affaires étrangères à Alger à quatre reprises, comme il est allé aussi à l’ambassade d’Algérie à Kiev où il a expliqué aux responsables la situation de son fils « mais ils n’ont pas bougé et n’ont même pas daigné charger un avocat pour prendre en main l’affaire de Merouane ». Il ajoute que la seule réponse que les Algériens reçoivent en Ukraine, lorsqu’ils déposent des doléances auprès de l’ambassade d’Algérie, est « Retournez dans votre pays », affirmant que sa présence en Ukraine, lui a permit de rencontrer des témoins de l’incident présents au moment où il se promenait prés de l’institut technique de Kiev au mois de juin 2005. Ces témoins affirment que Merouane n’a aucune relation avec la bagarre qui a eu lieu dans le parc, il a été accusé parce qu’il est Algérien, car quand la bagarre a commencé, il s’est enfui de peur d’être mêlé, mais la police l’a rattrapé et l’a accusé de cette agression, après qu’il eut été battu et torturé presque à mort. Les autorités Ukrainiennes l’ont condamné à 12 ans de prison, après l’avoir torturé pendant dix jours et contraint à signer la déposition rédigée en langue Ukrainienne que je ne peux comprendre, a-t-il dit.
En parallèle de ce drame, on est toujours sans nouvelle d'une troupe théatrale algérienne composée de 9 personnes qui a disparu en Ukraine après sa représentation au festival de Poltava.
Suite à l'article paru dans le journal algérien el Khabar, les autorités algériennes se sont senties obligées de réagir comme on peut le constater à la lecture de cet article.
Cette réaction des autorités algériennes nous confirme qu'il est important de diffuser largement une information et que l'impact dans le public ne laisse pas indifférent.
C'est un véritable problème , le traitement des algériens emprisonnés hors d'Algérie comme le montre cet article et l'un des pays où les conditions sont parmi les plus dramatiques, c'est la Libye comme le montre ces articles art1, art2, art3
PRISONIER ALGERIEN A KIEV EN UKRAINE
par experparisien
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